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 Problem ? - Mess

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Sherlyn D. Fitzgerald

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U-Student

MESSAGES : 1382 AGE : 27
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posté Mer 5 Nov - 17:14




Mess & Sherlyn


Problem ?

Du feu. Des flammes. Des cris assourdissants, et une lumière aveuglante. Elle a peur. Elle est saisie. Saisie, comme si rien ne pouvait la sauver. Comme si, elle était prisonnière. Prisonnière de son abominable cauchemar. Elle veut sortir, désespérément. Mais une force la retient, la retient à ce qui demeure son affliction ; pourtant bien réelle. Elle avait mis tant de temps. Elle avait mis tant de temps, à se remettre, à se relever de cette histoire. Se complaisant de cette éternelle mascarade qu'était devenue sa propre vie. Elle se complaisait, et se persuadait d'aimer ce qu'elle était devenue. Sherlyn regarda autour d'elle. Le vide. Le vide, à perte de vu. Le vide, ainsi que les décombres l'illustrant. « Tu m'as tuée. » La jeune femme se retourna vivement. Elle se retourna, et ce fut là qu'elle l'aperçut. Une petite fille, traînant sa poupée sur le sol, habillée d'une robe virginale et blême, comme son visage d'enfant. « Tu aurais pu me sauver, et tu ne l'as pas fait. » Non. Elle n'était que le fruit de son imagination. Elle n'était que le fruit de sa culpabilité. Le fruit du Malin, prêt à la détruire à petit feu, et de la plus douloureuse des manières ; salement. Ce n'était pas elle. Ce n'était pas Tessa ; cet être ne lui voulait aucun bien. Cette silhouette la regardait, semblant la condamner, semblant l'accuser. Ses cheveux blonds s'envolant au gré du vent, de la tempête qui était sur le point de se préparer. Des fines gouttes de pluie tombèrent sur le sol, éteignant les flammes peu à peu, comme si Tessa avait le moindre contrôle sur la météo. « Je sais ce que tu te demandes en ce moment. » Sherlyn fronça légèrement les sourcils, reculant, lorsque la petite tenta de s'approcher d'elle. « Tu te demandes pourquoi moi, et pas toi ? » Son cœur battait à tout rompre, comme si celui-ci voulait sortir de sa poitrine, n'en pouvant plus de son éternelle névrose. Comment faisait-elle pour mettre des mots, sur ce que Sherlyn ressentait, jour après jour ? Tessa était dans sa tête, dans son esprit ; son subconscient se jouait d'elle. « Tu veux trouver un sens à tout cela ? Il n'y en a pas. Il n'y en aura jamais. Pour la simple et bonne raison que tu es simplement vouée à vivre avec ce que tu as fait. Ta vie ne sera que simple chaos, et désormais tu sais, que ta bavure ne sera jamais pardonnée. Jamais. » Un bruit d'explosion, et elle disparut. Elle disparut, et le feu reprit à nouveau, l'encerclant.

Une voix la sortie de son sommeil profond, et c'est là qu'elle se rendit compte. C'est là qu'elle se rendit compte qu'elle s'était endormie pendant sa pause. C'était l'une des serveuses, qui l'avait sortie de son affliction, et intérieurement, elle lui en était plus que reconnaissante. Par chance, personne d'autre ne l'avait vu, du moins elle l'espérait. Sherlyn se leva à la hâte, puis retourna dans le bar, afin de retourner au travail. Il fallait dire que ses journées de cours, et son stage à l’hôpital l'empêchaient de garder un rythme sain ; elle était crevée. De toute évidence, si elle continuait de la sorte, elle allait finir par se faire griller, et perdre son travail. Sherlyn jeta un regard vers le patron, qui lui, semblait bien trop occupé par sa discussion avec un mec aux allures étranges, pour avoir remarqué son absence. Elle n'allait pas non plus s'en plaindre, mais elle se demandait ce qu'ils pouvaient se raconter, bien qu'elle ne veuille point se mêler de ses affaires, de toute évidence, pas très nets. C'était fou, comme l'homme pouvait se sentir puissant. Puissant, lorsqu'il se plaisait à ne point se soumettre aux conformités. Puissant, lorsqu'il saccageait, détruisait, régnait, jouissant d'une victoire faussement gagnée, et méritée. Se sentir puissant, tout simplement pour sentir qu'ils sont des hommes ; c'en était presque pathétique.

Sherlyn secoua légèrement la tête, puis se dirigea vers un jeune homme, afin de lui apporter sa commande. « J'ai demandé une bière, pas une vodka. Dis, tu nous l'as trouvé où cette gourde ? » Railla-t-il, à l'adresse de Gallagher. Ce fut là, qu'elle commit l'irréparable. Ce fut là, qu'elle laissa parler ses émotions pour la première fois, lui balançant le verre à la figure, et le laissant lourdement retombé sur le sol. Mais pour qui se prenait-il, ce connard ? Son sang chaud avait-eu raison d'elle, et ce fut le plus dignement possible qu'elle prit congé. Elle allait inéluctablement se faire virer, mais au moins, elle garderait sa dignité ; enfin, presque.
Elle partie s'isoler dehors, se fichant totalement des représailles. Elle allait se faire éjecter, de la façon la plus humiliante qui soit, mais qu'importe. Elle n'en pouvait plus de mentir. Elle n'en pouvait plus, de se laisser faire. Posant sa tête contre le mur, Sherlyn se posa des millions de questions : où toute cette merde avait-elle bien pu commencer ? Une question qui demeurerait probablement à tout jamais sans réponse.
Quelqu'un réussit cependant à la sortir de sa torpeur. Mess, qui arrivait en trombe vers elle. « Un problème ? »

BY .TITANIUMWAY

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posté Jeu 6 Nov - 0:31




Mess & Sherlyn


fuck that shit

Samedi. Je n'avais pas cours. Il devait être quatre heure de l'après midi, la pièce était plongée dans le noir, la faible lumière présente dans la pièce s'échappait des extrémités du rideau. Je n'étais pas vraiment endormis, et encore moins éveillé. J'errai, comme une âme en peine dans mon lit. Je n'avais aucune envie de sortir de là. Ici, sous ma couette je me sens comme l'homme le puissant du monde, je suis intouchable. C'est bien le seul endroit au monde d'ailleurs. La pièce était dans le silence le plus total, quand soudain retentit un bruit sourd. Je grognai ne comprenant pas très bien ce qu'il se passait. Le bruit venait de la porte, et ce refit surface. - Monsieur O'Malley, police fédérale de new york ouvrez ! -  Bordel mais qu'est ce qu'ils me veulent ? Je tentai tant bien que mal de me redresser, je titubai, la tête dans le brouillard et avançai d'un pas nonchalant en direction de la porte. C'est en caleçon, les yeux à moitié clos que je mis la main sur la poignet. Je n'eu pas le temps de dire le moindre mot qu'ils enfoncèrent la porte, me planquèrent au sol, me mirent les mains derrière le dos ainsi que les menottes. J'hurlai tentant de me débattre - J'ai rien fais bordel de merde -  grognai-je en tentant de me dégager de l'emprise d'un des molosses. Ils ne voulaient rien entendre, me redressèrent et m'embarquèrent dans leur camion. - Vous pourriez au moins me prendre un pantalon, 'foirés -  dis-je en levant les yeux au ciel. Ils me balancèrent alors dans le camion, moi, ainsi qu'un t-shirt et un pantalon. - Merci pour les chaussures, trop aimable - pensai-je intérieurement. Cette vielle sorcière qui me servait de mère avait peut-être raison après tout, j'ai un don pour me mettre dans des situations délicates. Je tentai de me lever, vers la grille pour pouvoir communiquer avec les deux officiers. Je collai mon visage à la grille et je fus directement propulsé vers l'arrière, les yeux me brûlaient, j'hurlai à nouveau. - On ne parle pas avec les ordures dans ton genre -  lâcha l'homme qui venait d'asperger mes yeux de gaz lacrymogène. C'était dans le noir le plus total, que je passai les quelques minutes de trajet. Une fois la voiture à l'arrêt, je me retrouvai dans une salle. Un homme en costume arriva à mon niveau. Je le regardai tant bien mal dans les yeux, les dents serrés. - Tu sais pourquoi tu es là ? - me demanda t-il. Je me contentai de secouer la tête en guise de réponse. Il s'avérait que j'étais accusé d'avoir vendu de la drogue dans l'enceinte du lycée dans lequel je travaillai. J'étais fais comme un rat. Si un de ses branleurs avaient ouvert sa gueule j'étais bon pour la taule. - T'as quelque chose à nous dire ? - ajouta le commissaire. J'eu un léger rictus, qui fut suivit d'une grimâce du à la douleur. - Allez vous faire foutre - lui crachai-je au visage. Ce qui me valu une droite qui m'envoya au sol.

Finalement, après plusieurs heures de garde à vu, je fus relâché, par manque de preuve. Il cherchait un dealer dans les environs du lycée. Mais ne savait absolument pas de qui il s'agit, alors ils m'ont pris comme bouc-emissaire, certainement parce que je n'avais pas un sous en poche et que j'habitai dans un appartement à peine plus grand qu'un placard à balais. C'est alors le visage violacé de coup, les yeux enflés à cause du lacrymogène que je me dirigeai vers le bar le plus proche. Au abord du bar, j'entendis des cris, je fronçai les sourcils continuai d'avancer, jusqu'a que je vois sortir de là, Sherlyn, l'une des élèves du lycée où je bosse. Une consommatrice ? Non loin de là, cette fille est une coincée, une intello qui ne vit que pour les livres. A sa vue, mon visage se durcit, et si c'était elle qui avait balancé ? Elle était la seule personne hors de mes clients à être au courant de mon histoire ? Pourquoi ? Parce que j'ai du servir une fois une de ses copines intello, qui voulait deux trois cachetons pour rester éveillé toute la nuit pour pouvoir réviser ses examens et qu'elle l'accompagnait. Une fois à proximité d'elle, me regarda  et me lança « Un problème ? » . Je pris une profonde respiration pour ne pas perdre mes nerfs, j'avais appris ça à un cours de yoga auquel maman m'avait inscrite, ouais elle aimait toutes ses conneries. - Si j'ai un problème ? Mais putain t'as une paire de couille énorme dis-moi. Tu sais d'où je sors putain ? Tu sais ce qu'on m'a fait aujourd'hui bordel de merde ?  - hurlai-je. Visiblement, le yoga n'avait aucun effet sur moi. Il faudrait peut-être que j'essaie autre chose pour rester calme.

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Sherlyn D. Fitzgerald

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U-Student

MESSAGES : 1382 AGE : 27
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posté Dim 9 Nov - 13:02




Mess & Sherlyn


Problem ?

Sherlyn appréciait Mess, vraiment. Mais il y avait des fois, où il demeurait une véritable énigme pour elle. Une énigme, qu'elle n'avait jamais eu le courage de résoudre. Dans un sens, elle se doutait qu'il devait venir du même bois qu'elle. Perdu, et abîmé par la vie. Des êtres, qui sont cent fois plus dur à aimer, tant leur névrose avait tendance à dépasser. Elle ne le connaissait pas. Elle ne le connaissait pas, mais c'était pourtant ce qu'elle avait réussi à lire en lui. Sherlyn le détailla du regard, et ce fut dans la pénombre, qu'elle réussit à apercevoir les bleus sur son visage. « Mais qu'est-ce... » Mais elle n'eut guère le temps de finir sa phrase. Elle n'eut guère le temps de finir sa phrase, que celui-ci se mit à lui hurler dessus, sans raisons apparentes. Ses yeux se remplirent d'effroi, à mesure qu'il s'énervait. Non pas qu'il lui faisait peur, loin de là, mais Sherlyn ne voulait pas que Mess attire l'attention sur elle. Ce bar était des plus malfamés, et étant donné son affront d'il y a quelques minutes, la jeune femme s'attendait aux représailles. « Aurais-tu l'extrême délicatesse d'arrêter de hurler, s'il te plaît. Vous vous êtes tous passé le mot aujourd'hui, ou je rêve ? » Lâcha-t-elle, presque suppliante, il allait les faire tuer. « Bon, calme toi, et dis-moi ce qu'il se passe. Je suis perdue là. » Ajouta-t-elle, plus doucement. Son instinct maternel aurait voulu l'emmener à l’hôpital sans lui laisser le choix, mais elle doutait que Mess puisse adhérer à ce genre de méthode. Et puis, peut-être que tout cela ne la regardait pas, après tout ? Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser, que cela demeurait une non assistance à personne en danger. Après tout, Mess ne lui devait rien. Il ne lui devait rien, ils ne se connaissaient à peine. Il n'était que surveillant dans son école, et ils ne s'étaient parlés qu'une poignet de fois. Cependant, elle connaissait ses occupations douteuses. Elle savait, que lui aussi, s'était adonné à jouer avec l'enfer. Il vendait la mort, et le désespoir. Il vendait de la drogue, celle qui demeurait la mère des enfants perdus. L'une de ses meilleures amies, était une fervente consommatrice de ce type de substance, étant l'une de ses plus fidèles clientes. Sherlyn savait qu'elle fonçait droit dans le mur, mais pourtant, elle ne s'était jamais permise de lui faire la moindre remarque. Après tout, nous étions tous maîtres de nos vies. Nous étions tous libres de vivre nos propres expériences. Nous étions tous libres, de nous ramasser, pour espérer par lui suite une éventuelle rédemption. Sherlyn n'avait jamais jugé Mess non plus, mais il gâchait sa vie. Il gâchait sa vie, mais comme tout le monde, il essayait de survivre. Et cela était pouvait-être une forme de bravoure, si l'on ne comptait point toutes les vies qu'il mettait dans l'urgence.

« Écoute...je ne sais pas pourquoi tu m'en veux, mais si je puis me le permettre, je te conseillerai d'aller à l’hôpital. » La jeune femme se mordit la lèvre inférieure, confuse de mettre une nouvelle fois les pieds dans le plat. Mais qu'importe, c'était ce qui lui avait paru le plus judicieux, étant donné le chaos de la situation. Sherlyn voulut ajouter autre-chose, mais elle fut hélas coupée dans son élan, par une porte derrière-elle. La jeune femme se tourna, et elle y trouva l'homme qu'elle avait « agressé » quelques minutes plus tôt ; elle était dans la merde. « Qu'est-ce-que tu fous là ? Retourne au travail. » Lâcha-t-il, d'une voix pleine de mépris, se pensant son patron. Il n'avait pas l'air très frais, et visiblement, l'alcool avait-eu raison de lui. Peut-être ne valait-il mieux pas le contrarier ? « Je reviens dans cinq minutes, je dois régler une chose avant. » Pour dire vrai, elle voulait retarder l'échéance au maximum. Sherlyn ne savait pas pourquoi elle bossait dans ce genre d'endroit, qui n'était de toute évidence pas pour elle. Disons que tout comme Mess, elle n'avait pas choisi sa vie. Elle n'avait rien choisi, et elle se devait de gagner de l'argent, pour payer ses études ; pour espérer un semblant de vie correcte. Mais hélas, il ne l'entendit pas de cette oreille, et il la saisit violemment par le bras. Elle tenta de se débattre, mais en digne bâtard, il la relâcha, et elle se ramassa tête la première sur le sol. Son regard se tourna vers Mess. « Tu devrais t'en aller je pense, on en reparlera plus tard. » Cela ressemblait plus à une supplication qu'autre-chose.


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