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 « Pourquoi tant de haine ? » Tim'

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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Sam 15 Nov - 20:06

Je suis fatiguée. Je suis fatiguée, je n'ai pas envie de me lever. Je n'ai plus envie de me lever. Ces images me reviennent en tête. Elles me reviennent, et semblent cette fois prête à me tuer, à petit feu. Je n'arrive pas à y croire. Je n'arrive pas à croire, la façon dont je me suis ridiculisée hier soir. J'ai envie de pleurer, quand j'y repense. J'ai même envie de mourir. Je n'en reviens pas, de m'être montrée aussi faible, aussi vulnérable. C'est une chose qui ne doit plus se reproduire ; jamais. Ce genre de chose nous tombe dessus quand on ne s'y attend pas. Ce genre de chose vous tombe dessus, sans crier gare, mais elles n'en demeurent pas moins ravageuses. Je ne veux plus le voir. Je ne peux plus le voir. C'en est destructeur. C'en est destructeur, mais pourtant je sais. Je sais, que je me raccrocherai à lui, à corps et âme, probablement toute ma vie. Timothy. Timothy, un prénom qui m'est insupportable. Un prénom, que je ne peux plus prononcer. Qu'on ne le prononce plus. Qu'on ne me le rappelle plus ; je veux oublier, oublier, jusqu'à son existence. Il est nocif. Il est toxique. C'est lui, qui a signé le début de ma descente aux enfers. La colère, un pêché mortel. Mais je l'aime. Je l'aime à en mourir. Je l'aime, et ça allait finir par me tuer ; inéluctablement. Parfois, je demandais comment cette histoire se serait terminée, s'il n'avait pas décidé de tout gâcher. Une question qui demeurera en suspend, et d'ailleurs, c'était peut-être mieux comme ça. Ma tête me fait mal, me rappelant les excès de la veille. Remuant son cœur, qu'il avait volontairement piétiné.
Je me lève de mon lit, consciente d'être en retard. Pourtant, je n'ai pas envie de bouger. Je n'ai qu'une seule envie, c'est de me laisser mourir dans ma chambre. Je ne me sens pas assez forte pour affronter cette journée, mais pourtant, il va bien falloir que je me décide à aller en cours. Ironique, quand je pensais n'avoir aucun avenir dans son monde ; pas sans lui.

Une fois dans l'établissement, je me rends vers les ascenseurs, un bouquin à la main. Car pour couronner le tout, j'ai oublié de réviser le contrôle de ce matin. Cela ne me ressemble pas, mais hier, je n'avais pas eu la tête à travailler. Dans tous les cas, c'est un sujet que je connais bien, et cela ne devrait pas posé de problème, normalement. Entrant dans l'ascenseur, j'appuie sur le bouton, afin de monter au quatrième étage, toujours absorbé par mes révisions. D'ailleurs, je ne remarque même pas la personne qui vient d'entrer, m'en foutant, pour dire vrai. Cependant, une secousse réussit à me sortir de ma torpeur, et mes yeux se dirigèrent instinctivement vers le plafond, comme s'il allait lui donner une réponse. « Chouette, il ne manquait plus que ça. » Je peste, irritée. Mon regard se tourne vers mon compagnon d'infortune, et l’expression de mon visage changea du tout au tout. Comment faisait-il ? Comment faisait-il pour être là, pendant les pires moments de mon existence. Je ne veux pas le voir. Je ne veux pas le voir, mais pourtant, le destin semble se montrer joueur.
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Timothy S. Jones

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U-Rebel

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posté Sam 15 Nov - 20:29

J'sais même pas pourquoi j'me lève. J'veux dire, vu ma gueule. J'pourrai juste rester dans mon lit et ne rien faire. Mais j'ai reçu un message, apparemment y a examen ce matin. Sérieux ? Merde. Tant pis. Réveil douloureux, en somme. Pourtant j'ai pas abusé hier soir. Non, bah ça risque pas, vu l'heure à laquelle j'me suis barré. Pas tout seul, bien sur. Même si.. Ouais, bon j'ai pas envie d'y repenser. Soupire d'exaspération alors que mon portable sonne, encore, c'est peut être là cinquième fois ce matin. C'est qui sérieux. J'ai même pas envie de répondre. Douche, habillage. Sac, vite fait. Portable dans la poche, en silencieux parce que j'ai pas envie qu'on me saoule. Raison de pus pour rester chez toi. Bah ouais.. Mais on, il y a des jours où j'sais pas j'ai des élans de bon élève quoi. Hallucinant. Ma veste et j'pars. J'vais au bahut, à la fac, peu importe comment tu veux appeler ça. Et une fois arrivé.. grosse flemme de monter les escaliers. Alors je cours, un petit sprint pour arrêter les portes de l'ascenseurs qui se ferment et me glisser à l'intérieur.

Sérieux. J'crois que le mauvais sort s'acharne sur moi. Il fallait que la seule personne qui y soit ce soit elle. Juste elle quoi. J'veux dire. Ouais, elle me manque, mais vu comme c'est tendu j'aurai préféré ne pas la voir aujourd'hui. Au moins aujourd'hui. Mais non. Non j'y suis encore confronté. Et j'vais finir par exploser, par laisser parler tout ce que je retiens. Mais non. Non t'es pas un type bien Tim, c'pas le moment. Mais fuck j'ai jamais été un type ultra bien, pourtant j'me suis toujours comporté comme il fallait avec elle. Ouais, j'ai toujours fait attention, à ce qu'elle ne manque de rien, à ce qu'elle aille bien, à ce qu'elle garde le sourire. Parce que c'était tout ce qui comptait. Mais c'était pas assez apparemment. Bref, elle m'a pas capté, tant mieux. Je garde les mains dans les poches et m'appuie à la paroi de l'ascenseur après avoir appuyer sur le bouton de l'étage ou j'veux aller, le cinquième. Ouais, j'ai bien fait de pas prendre les escaliers. Ou pas. Ouai sou pas. Pourquoi il se bloque cet ascenseur ? Putain, paye ta mâtiné, j'aurai vraiment du rester au pieu.

Manquait plus que ça, ouais comme tu dit. Et encore si seulement tu savais avec qui t'es bloquée. Bref regard vers elle, ça y est elle a capté. Ah oui. Désolé c'est encore moi. Rassures toi, ça me fait pas ultra plaisir non plus, là maintenant. Je me redresse pour appuyer sur ce putain de bouton d'alerte, aller y a plus qu'à attendre que quelqu'un réponde. Si quelqu'un répond un jour. Soupire, encore. « La blague. » Et à elle j'lui dit quoi. Salut ça va, bien dormi ? Bien sur, et puis quoi ? « Il semble que le destin soit contre nous. » Ou pour.. J'en sais rien. Peut être que c'est un signe. Aller Tim t'es pas dans un film à l'eau de rose, ça veut rien dire.
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Sam 15 Nov - 21:36

Je ne sais pas si j'ai envie de rire, ou de pleurer. C'est de loin la dernière personne que j'ai envie de voir, mais pourtant. Pourtant, comme toujours, je prends chaque seconde à ses côtés comme une bénédiction. Mais cela, plutôt crever, que de le lui avouer. J'imagine qu'il doit le savoir, au fond. Il doit savoir, qu'être loin de lui demeure pour moi une affliction. Je ne sais pas quoi lui dire. Je ne sais pas quoi lui dire, tout en sachant qu'hier je m'étais montrée plus que bavarde. Je ne peux l'ignorer. Je ne peux me terrer dans mon mutisme, et laisser le calme peser. C'est Tim. C'est Tim, et malgré le mal qu'il a engendré chez-moi, il méritait plus que mon indifférence. « Ma présence t'es aussi désagréable que cela ? » Je m'enquis, un sourire ironique se dessinant sur mon visage. Contrairement à hier soir, je semble cohérente, et je dois admettre que c'est une sensation agréable. Il souffre aussi de cette situation. Je le connais suffisamment, pour comprendre que les choses ne sont pas simples pour lui non plus. Peut-être que dans le fond, il tient encore un peu à moi, malgré lui. Peut-être que tout comme moi, il veut faire disparaître ses sentiments, qui le détruisent de l'intérieur. Consciente que nous allions être coincés dans cet ascenseur pendant un bout de temps, je pris la liberté de m'asseoir, m'adossant contre le mur. « Viens t'asseoir, à mon avis on est pas encore sortis. » Je lui dis, haussant les épaules. C'est la merde. C'est vraiment la merde, mais pourtant je m'en fiche. Je lui en veux. Je lui en veux terriblement, mais j'ai pas envie de lui faire la tête, pas maintenant. La situation est déjà assez catastrophique, je n'ai aucune envie d'en rajouter. Cependant, un silence réussit à s'installer. Silence pendant lequel, je crus littéralement défaillir. Le silence, je n'aime pas ça. Ce n'est pourtant pas un inconnu. Je le connais par cœur. Mais il réussit à m'intimider. Un rien m'intimide, pour dire vrai.

« Au fait, je voulais te remercier, pour hier soir. »
Je m'y risque. Je me risque à remettre ça sur le tapis. « Je n'en n'ai pas eu l'occasion, donc j'y tiens. Merci. » Merci de m'avoir brisé le cœur, encore plus qui ne l'était déjà ; merci. J'ignore, ce que le ciel nous veut. J'ignore, pourquoi nous sommes là. Je reste persuadé, que tout à un but dans cette vie. Rien ne demeurait le fruit du hasard, j'en étais sûre. Peut-être que le destin nous réussissait, pour qu'il se rende compte, de la lourde erreur qu'il avait faite. Ou bien, qu'il se jouait tout simplement de sa peine, d'un amour qui ne renaîtra plus. Je ne pus m'empêcher d'échapper un rire, sans réellement savoir pourquoi. C'est nerveux. C'est nerveux, je ne peux me résonner. « Drôle de situation, hein ? Hier je t'ai détesté, je dois l'avouer. T'es probablement la dernière personne que j'ai envie de voir en ce moment. Et sur des milliers d'élèves, il faut que je me retrouve coincée ici, avec toi. » Ce n'est pas une attaque, loin de là. Au contraire, la situation m'amuse. C'est simple, si je ne rie pas, je vais me mettre à chialer.
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Timothy S. Jones

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posté Dim 16 Nov - 10:10

Sa présence désagréable ? Ouais, tout à fait ouais. Elle a fumé quoi. Enfin non pas tant que ça. J'devrais lui faire croire, ouais je devrais lui dire que ça me fait bien chier de la voir. Mais c'est tellement faux. Elle s'en rend pas compte hein ? Comme elle me torture là. Si seulement elle savait. Bref reste zen Tim. Ouais.. reste zen. « Pas autant que la mienne l'est pour toi. » Quelle répartie. Bravo. Deux sur dix. En attendant c'est pas totalement faux hein, vu la tronche qu'elle a tiré en voyant sa tête. Oui, encore moi. Oui. Ah putain, c'est horrible. Je ne dis rien, je n'ai rien à dire de toute façon. Je la regarde s'asseoir, que j'vienne m'asseoir à mon tour. J'sais pas. Je préfère pas. Ou alors j'me met de l'autre côté. Non pas qu'elle me répugne hein. Non, bah non, au contraire. C'est bon, j'me suis déjà retenu hier, parce qu'elle était pas en état et que donc ce n'était pas approprié. Et là.. là j'sais pas si j'vais pouvoir. Je sais pas. J'ai juste envie. Envie de la serrer contre moi, comme avant. Mais je le ferai pas. Parce que sinon, tout est foutu. Sinon j'aurai fait tout ça pour rien. D'ailleurs j'ai fait tout ça pour quoi au final ? Rompre pour les beaux yeux de ses vieux. Putain.. Il y a quand même des jours où je me déprime. Je fais presque pitié.

Bref je vais quand même poser mon cul à côté d'elle, sans la coller pour autant. Je regarde face à moi, comme si la porte allait s'ouvrir par magie. Puis elle me perturbe. Me remercier.. pour quoi ? D'avoir failli me taper une meuf blonde. De l'avoir fait boire ? De l'avoir laissé tomber ? De l'avoir larguer ? Comme si elle devait me remercier. J'suis rien qu'un bouffon, c'est tout. J'mérite pas un merci de sa part, une gifle, ouais, surement. Un merci, non, jamais. « T'as pas à me remercier. » J'ai fais que de la merde. Depuis le début. Enfin, la fin. Je soupire et appuie l'arrière de mon crâne contre la paroi, les yeux mi-clos. Les mots me brûlent les lèvres. J'ai envie de mettre fin à cette putain de souffrance. Parce que je sais, qu'elle souffre au moins autant que moi, si ce n'est pas plus. Moi je joue au con pour oublier. Mais ça ne marche pas. Rien ne peux me faire oublier Sherlyn, rien. Même pas une meuf gentille, douce et tout ce qui s'en suit. Elle pourrait être parfaite qu'elle ne me conviendrait pas. Parce que ce n'est pas Elle. Parce que ce n'est pas Sherlyn. Drôle de situation, ouais tu peux le dire. « Ne me fais pas croire qu'il n'y a que hier que tu m'as détesté.. Tu me déteste depuis le jour où j'suis parti, ou tu essaies, de me détester. » Ouais, elle essaie. Mais je sais, qu'elle y arrive pas. La preuve elle m'a péter une crise de jalousie hier soir. Au fond, elle a raison, je me déteste aussi. Mais qu'est ce que je peux faire d'autre putain. Arrêter de jouer au con, ça peut être un début ouais. « je suis désolé, Sherlyn. Si j'avais pu, j'aurai fait autrement. » mes ses vieux sont horribles en négociation. Ils sont impossible à convaincre. Je sais pas ce que je dois encore faire, ce que je devais faire, pour leur prouver que je l'aime. Si j'avais pu, j'aurai fait autrement, paye ton excuse, de merde.
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Dim 16 Nov - 12:52

« Touchée. » S'il savait à quel point il avait tort. S'il savait à quel point sa présence ne m'était aucunement désagréable. Mais je préfère de loin crever, que de le lui dire. C'est lui, qui a décidé tout ça. C'est lui, qui avait trouvé tous les prétextes minables, pour m’éjecter. Je n'ai rien choisi, je n'ai rien souhaité, ni engendré. Quoi-qu'il en soit, je n'en peux plus de remuer le passé. Je n'en peux plus, de rester là, face à lui, et faire semblant. Peut-être que je dois lui dire ce que je ressens. Peut-être que je dois lui dire, que sans lui, je ne demeure qu'un mouton égaré. Mais je ne dis rien. Je reste plantée là, comme une idiote. Le temps a passé, et j'en ai perdu mes mots. Du moins, ils n'arrivent pas à sortir. Je pose mon crâne contre le mur, toisant le haut de l'ascenseur, comme s'il était capable de me donner une réponse. C'est pourtant simple. L'amour c'est facile. C'est l'Homme, qui avait réussi à tout compliquer. Je n'ai pas à le remercier, je le sais, mais j'y tiens. Je le remercie, de m'avoir sauvée des griffes de ce mec, visiblement en manque de jouissance. « Si tu n'avais pas intervenu, je n'ose imaginer ce qu'il m'aurait fait. » Il m'aurait sûrement violer dans les toilettes, et de la plus sale des manières, et de toute évidence, je n'aurais guère eu la force de le repousser. Ma reconnaissance risque de me porter préjudice, et malgré l'affliction du moment, j'avais eu l'impression de le retrouver. Je veux effacer. Je veux tout effacer. Je veux effacer tous ces souvenirs. Tous ces souvenirs débiles, car de toute évidence, c'est me faire davantage de mal. C'est tellement pathétique. C'est tellement pathétique, car une fois ces portes ouvertes, il allait s'en aller. Il allait s'éloigner, le plus vite possible de moi. Et de toute évidence, je n'aurais pas le courage de le retenir.

Il s'assoit à côté de moi, et je me sens débile. Je me sens débile, car cette proximité m'a manquée, bien qu'elle soit tout de même raisonnable. Il me parle, et la tête toujours contre la paroi, je tourne mon visage vers lui. Je ne peux m'empêcher de sourire, sans savoir pourquoi. Le contredire, serait probablement lui mentir. Je l'ai détesté. Je l'ai détesté, comme je n'ai jamais détesté personne. Mais je l'ai aimé davantage, et je l'aime toujours. Il le sait sûrement. Il le sait sûrement, je le sens dans sa gêne, et sa façon de prendre des pincettes. Timothy n'a jamais voulu me faire de mal, je le sais. « La peine s'est transformée en colère. La colère en mépris. Le mépris en indifférence. L'indifférence en oubli. » L'oubli. Je mens. Jamais, je n'ai réussi à l'oublier ; jamais. D'ailleurs, je m'en serai probablement détestée, si j'y étais arrivée. « Du moins, c'est ce que je pensais. Car tu n'es tout bonnement pas une personne que j'ai le droit d'oublier. » Je crois en lui. J'ai toujours cru en lui. Et bien qu'il me martèle. Bien que de le voir sans le toucher, est la pire des souffrances pour moi, cela ne changera probablement jamais ; il le sait. Il le sait, et peut-être qu'il en joue, mais je m'en fous. Ce n'est pas honteux d'aimer. « J'aurais beau t'accuser de tous les maux de la planète, te dire à quel point ça m'a fait mal que tu m'oublie du jour au lendemain, mais je n'en vois pas l'utilité. Le passé, c'est le passé. » Le passé, c'est le passé, oui c'est ça. Dîtes ça à mon cœur, qui ne s'en est toujours pas remis ; qui ne s'en remettra pas. Je suis presque aussi forte que lui, pour cacher mes sentiments. Je suis presque aussi forte que lui, mais tout comme moi, Timothy me connaît trop. « Et tu sais bien, que je ne peux pas te détester très longtemps. » Je lui souris, espérant le faire sourire à son tour. Parce-qu'il est beau, quand il sourit.

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Timothy S. Jones

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posté Dim 16 Nov - 17:00

Voilà, on sait tous les deux que la présence de l'autre nous saoule. C'est bien. Peut être qu'on a pas les même raisons, peut être que si. Peut être que ça la fait aussi chier que parce qu'elle est aussi perdue que moi. Parce que les sentiments sont là et que je m'efforce à faire comme si ce n'était pas le cas. Parce que il n'y a rien à dire. Parce qu'on devrait juste se hurler dessus, se haïr et faire chacun sa vie. Mais impossible. Je n'y arrive pas. Je peux pas, sans elle je peux pas. J'suis devenu encore plus con qu'avant, hallucinant. Ils me trouvaient mauvais, ce serait quoi là maintenant. C'est elle, qui me rendait bon. C'est elle qui me canalisait. Mais c'est fini. C'est fini par leur faute parce qu'ils ont peur. Peut de quoi ? Je sais pas. Que je la fasse souffrir, que je sois trop mauvais, trop influent. C'est maintenant que je suis mauvais, nocif. C'est maintenant qu'elle souffre, qu'elle a mal et que je dois jouer le rôle du parfait connard. Mais putain j'suis un trop mauvais comédien. C'est vrai, j'pourrai l'ignorer faire comme si ça me faisait rien d'me retrouver bloquer dans un ascenseur avec elle. Mais non, non ça me fait pas rien et non j'en ai pas rien à foutre quoi. Mais je lui dirais pas, non. Je le dirais pas. Même si elle a sans doute déjà deviner. Si j'étais pas intervenu, ouai sil l'aurait sans doute violée dans un coin. J'veux même pas imaginer. Rien que d'y penser ça m'rend fou. « L'essentiel c'est que tu n'ais rien. » Oh aller. Comme c'est pathétique. Comment se faire griller en deux secondes. Elle va bien se douter que j'm'inquiète pour elle, comme un con. Bravo Timothy. De toute façon c'est trop tard, c'est dit.

Comme si elle m'avait détesté juste un jour de sa vie. J'y crois pas vraiment, et j'lui fait remarquer, avant de m'excuser, comme un boulet. Sérieux, ça me fait de drôle d'effet d'être enfermé dans un ascenseur. J'écoute ses mots, je les laisse me poignarder. Je sais, qu'elle a eut mal, qu'elle souffre encore. Je sais qu'elle n'a jamais voulu ça. Je sais à quel point c'est dur. Si difficile de tenter d'oublier, alors qu'on en est incapable. Elle n'a pas réussi, moi non plus. Mais elle n'en sait rien. Elle croit que oui. Rien qu'à ses mots, j'en ai la preuve. Que je l'oublie du jour au lendemain, j'ai joué le rôle du méchant jusqu'au bout, voilà tout. Malheureusement. Le passé c'est le passé. Si seulement c'était vrai. Si seulement j'pouvais me dire la même chose. M'y tenir. Mais non. Non je peux pas oublier le passé. L'oublier elle. Nous oublier, nous. Ce qu'on a toujours été. C'est vrai, elle n'est pas capable de me détester, comme je ne suis pas capable de le faire non plus. Comme je ne suis pas capable d'être suffisamment détestable. Comme j'suis incapable de l'oublier, de la zapper, de passer à autre chose. Elle sourit. Et moi comme un con, je souris, aussi. Parce que c'est automatique. Parce que son sourire fait le mien. Parce que c'est comme ça. Mon sourire s'efface quelques seconde plus tard, je reprends un air sérieux, ou j'essaie. « Je t'ai jamais oublié, pas une seule seconde. Et au fond, tu le sais. » Ouais, elle me connait. Elle sais que si j'l'avais oublié, là j'serai entrain de l'ignorer. Hier j'l'aurai laissé dans la merde, j'l'aurai peut être même pas capté. Elle le sait. Et je sais même pas comment je peux lui prouver. Ou si je sais, mais j'suis pas certain que ce soit une bonne idée. Pourtant, pourtant j'amorce le mouvement. Mon regard ancré dans le sien. Et je m'arrête. Je m'arrêtes parce que j'sais pas, si c'est une bonne idée, ou pas. Je la regarde alors que nos souffles s'entremêlent déjà. Proches, trop proches. Il y a bien longtemps que ça n'a pas été le cas. Pas comme ça. Et je murmure. « Tu vas me gifler ..? »
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Dim 16 Nov - 20:28

Il y a des moments comme ça. Des moments, où l'on ne sait que dire. Des moments, où l'on se sent stupide. Où l'on veut tout bonnement se désintégrer. Se terrer, pour ne ressortir que lors de l’accalmie. C'est ce que je ressens, en ce moment. Il est là, face à moi, et je ne sais pas quoi faire. Je ne peux l'ignorer. Je ne peux tracer mon chemin, et dans le fond, j'ai l'impression qu'on nous redonne une seconde chance. Une seconde chance, de pouvoir enfin parler. Après tout, nous n'étions plus des enfants. Nous n'étions plus des enfants, et avec du recul, je trouve que la vie est bien faite. Dans tous les cas, j'ai l'air stupide en ce moment. À ne pas savoir quoi faire avec cet amour trop fort. Encombrant. Étouffant. Gênant. Mais tellement ancré en moi. Un amour que je ne peux prononcer. Ingérable. Incompréhensible. Déchirant. Une curieuse sorte d'amour enfouit, et à essayé de comprendre, là où commence ce gâchis. Je le vois sourire, et mon sourire s'élargit, sans que je ne sache pourquoi. C'était contagieux. Il avait un sourire, qui donnait envie de sourire aussi. Notre histoire a toujours été compliquée. Nébuleuse, et délicate à gérer. Mais on s'aimait. On s'aimait, et Timothy avait toujours été respectueux avec moi. Il s’efforce encore de l'être, mais c'est lorsqu'il est avec les autres, qu'il change. Il avait souffert. Mais nous portons tous les deux notre sac de peine, et de déceptions. Timothy. Mon Timothy. Il est différent. Il a toujours été différent. C'est peut-être pour ça qu'il a réussi à faire fondre les stalactites, qui m'ont toujours glacés le cœur. Je suis tombée amoureuse de lui comme on s'endort. D'abord tout doucement, puis brusquement. Brusquement. Fatalement. Je pense que ça m'aurait tué, si ça ne m'avait pas rendue si vivante.

Mon sourire s'efface, à l'entente de ses paroles. Non. Il n'a pas le droit. Il n'a pas le droit de me dire ça. J'étouffe. Je veux sortir. C'est impossible, je dois probablement rêver. Mais s'il dit la vérité, pourquoi nous avoir imposé ça ? Toutes ces souffrances. Pour une fois dans ma vie, je ne sais pas quoi dire ; pas du tout. Je reste figé, face à son regard, face à lui. Je le sais, qu'il ne m'a pas oubliée. Je ne sais pas comment. Mais je le sais, c'est tout. Certains regards ne trompent pas. Mais de là à me le dire, peut-être que je lui fais pitié. Son visage s'approche du mien. J'en viens à sentir son souffle chaud, contre mes lèvres. Une chaleur, que je n'ai plus jamais ressenti, depuis Lui. Il avait tout été pour moi. Mon ami. Mon confident. Mon amour. Et mon premier amant. Mais pourtant, il réussit encore à m'intimider, lorsqu'il est si proche de moi. Mes yeux se ferment, j'échappe un soupir ; si c'est un rêve, je veux le prolonger. « Je te trouve très cruel avec moi. » Cruel, mais pourtant. Cruel, mais pourtant, comme dans un élan vital, mes lèvres se posent sur les siennes. Je suis faible. Il me rend faible. Il me rend stupide. Je me suis toujours sentie débile, face à lui. Il est arrivé dans ma vie, comme une tornade, et il a tout changé. Il m'a fait tout oublié. Il m'a prouvée que moi aussi, je pouvais être aimée. Ce fut cependant moi, qui mis fin au baiser. J'y mis fin, et s'il ne me restait pas encore un semblant de dignité, je pense que j'aurais pu fondre en larmes. Mon regard se détourne du sien, mes joues deviennent écarlates. « Je suis désolée, je n'aurais pas du. » Je balbuties, tant bien que mal. Je n'ose soutenir son océan, probablement agité, face à tant d'incompréhension.

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Timothy S. Jones

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posté Dim 16 Nov - 22:11

son sourire s'efface. Je n'ai pas su retenir mes paroles. Les mots sont tombé. J'avais besoin de lui dire, il fallait qu'elle sache. Parce qu'elle le saurait un jour ou l'autre, autant que ce soit moi qui lui dise. Je ne l'ai pas oublié non. Comment est ce que j'aurai pu, avec tout ce qu'on a vécu. Tous ces moments partagés. Si j'étais ultra sensible je serais déjà entrain de chialer ma race. Mais non. Non je reste.. zen ? Je sais pas comment le décrire. J'me sens mal. J'ai mal putain j'ai mal. Elle me manque, trop . Beaucoup trop. Pourquoi est ce que j'ai tout foutu en l'air. Tout était si.. parfait. La perfection n'existe pas, mais là ça l'était. On était parfaits, à notre façon. Même s'il y a eut, des disputes, des engueulades, comme chez tout le monde. On a toujours su trouver l'équilibre. On a toujours su ce que l'autre ressentait. On a toujours su se canaliser l'un et l'autre. Et je n'ai jamais pu l'oublier. Je n'ai jamais su oublier son parfum, sa voix, la goût de ses lèvres. Bien que ce dernier soit plus difficile à garder. Je ne l'ai pas oublier, elle. Jamais. Pas une seule seconde. Parce qu'elle me rendait dingue. Parce que je l'aimais et que je l'aime encore, comme un con. J'ai jamais su tourner la page, j'ai jamais pu. Parce que je ne veux qu'elle. Juste elle et aucune autre. C'est elle qui fait mes sourires, c'est elle qui fait battre mon coeur comme là, maintenant, c'est elle, mon oxygène. Et j'ai du m'en passer. Et je les maudirais jamais assez.

Voilà, je n'ai pas su résister plus longtemps. Mon visage est proche du sien, trop proche peut être. Elle soupire. Un soupire qui vient s'écraser lourdement sur mes lèvres. Cruel. Oui, je sais. Je suis cruel envers elle, envers moi même, envers nous. Mais je ne saurai me retenir plus longtemps. Mais avant que je ne puisse répondre ou m'avancer encore, c'est elle qui vient poser ses lèvres contre les miennes. Et je me prend une vague de sensations en pleine face. Tout revient au galop. La chaleur, la douceur. Et je ne peux empêcher mes lèvres. J'ai beau avoir une putain de voix qui me gueule de reculer, d'y mettre fin, j'en suis incapable. Non, j'y réponds. J'y réponds et je le prolonge un instant. Jusqu'à ce qu'elle y mette fin. Et je pose mon regard sur elle. Je ne sais quoi lui dire. Je n'ai pas d'excuse, aucune. Elle s'excuse. Pourquoi ? Elle n'aurait pas du, moi non plus. Et pourtant. Pourtant c'est fait. Et je sais pas vraiment quoi lui dire. Là tout de suite je n'ai rien à dire. Alors lentement, je glisse mon index sous son menton et la force à me regarder. Elle est belle. elle est tellement belle. Et je ne peux m'empêcher de prendre possession de ses lèvres à mon tour. C'est plus fort que moi. Je finis par me reculer, par rompre ce baiser. Et je plonge mon regard dans le sien. Mes lèvres se desserrent, pourquoi dire. Je ne sais pas. Je n'ai pas les mots. Mais je tente, quand même, maladroitement. « C'est moi, qui suis désolé. » Tout est de ma faute. Ou pas tout à fait, mais pour elle, oui. Je suis le seul coupable de notre souffrance. « Si je pouvais revenir en arrière.. Et réparer tout ça, je le ferai. » Mais je ne peux pas. non, je ne peux pas reculer dans le temps. Je ne peux pas faire comme si nous n'avions pas été séparés. Même si la tout de suite, ce serait tentant. « Pardonnes moi .. » au fond, je m'attends pas à ce qu'elle le fasse. A sa place je ne me serai pas pardonné. Je sais, qu'elle va vouloir savoir pourquoi. Je sais que je vais devoir tout lui expliquer. Aujourd'hui ? J'en sais rien.
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Lun 17 Nov - 0:13

J'ignore encore, les conséquences de mon geste. J'ignore encore, le chaos qui m'attend, ni la honte qui va me submerger. Je profite juste de l'instant présent. Prenant la moindre particule de bonheur, sachant pertinemment, qu'il sera éphémère. Je veux que ce moment ne se termine jamais. Je veux rester coincée dans cet ascenseur, pour l'éternité. Mais bien vite, la réalité nous rattrape, et je ne fais rien pour l'en empêcher. J'ai honte. J'ai tellement honte. Je n'ose soutenir son regard, voulant le fuir. Peut-être qu'avec de la chance, cet ascenseur va s'ouvrir maintenant. Ou mieux, qu'on me foudroiera sur place. Mais le ciel, en divin moqueur, ne semble pas décidé à me donner grâce. Pourtant, je dois assumer. Je dois assumer, et me résoudre au fait que j'avais craqué. Lourdement, et désespérément craqué. J'ai tant de choses à lui dire. J'ai tant de chose à lui raconter, à lui dévoiler. Mais pourtant, je reste muette, et je regarde le sol, qui me semble attrayant sur le moment. Amour. Aimer. Ces mots semblent tellement faibles, face à ce que je peux ressentir pour lui. Ils me semblent tellement fades, dénués de sens, en ce moment. Un je t'aime, c'était tellement facile à dire pourtant. Mais ça ne sort pas ; ça ne veut pas. Pourtant, quand on était ensemble, je ne cessais de le lui dire, de le lui témoigner. Mais là...j'étais littéralement bloquée. Peut-être que dans le fond, je n'ai pas encore digéré. Ou bien, que j'ai seulement peur, de souffrir comme j'ai souffert. Son index se pose sur mon menton, et il me relève la tête, me force à le regarder. Non. C'est une torture. Une véritable torture. Cette fois, ce sont ses lèvres qui s'écrasent contre les miennes, me volant d'un baiser mon pêché. C'est tellement bon. Tellement bon, de le retrouver. Comme une idiote, j'y réponds, comme si c'était une évidence, comme si je ne me voyais pas faire autrement. Il finit par s'éloigner, et mon regard se planta dans le sien. J'essaye de garder un visage neutre, mais mes yeux me trahissent, et en disent beaucoup trop ; j'aurais voulu me les arracher.

C'est moi, qui suis désolé. Je le sais, qu'il est désolé. Je le sais, qu'il n'a jamais voulu me faire de mal. Il s'y était toujours pris comme un manche, mais cela faisait parti de sa personnalité. Il n'a jamais voulu me faire de tort, mais les choses auraient du se passer autrement. Il parle, et sans m'en rendre compte, ma main se pose sur sa joue, tel un automate. Je ne sais point quel demeure notre avenir, mais je ne veux pas gâcher une seule miette de cet instant. Un sourire se dessine sur mes lèvres, lorsqu'il affirme vouloir retourner en arrière. « On ne peut retourner en arrière, mais on peut toujours réparer nos erreurs. » Je lâche, haussant les épaules, un tic chez moi. Réparer. J'ignore s'il veut réparer quoi-que-ce-soit. Peut-être que ce baiser n'est rien d'autre qu'un moment de faiblesse de sa part. Peut-être que je suis en train de me fourvoyer. Mais qu'importe, je prends ce qu'il y a à prendre. Si nos chemins sont destinés à se séparer, je n'aurais pas de regrets par la suite. Je ne crois pas en ce que je dis, mais je me rassure comme je peux. Pardonne moi. Quoi ? Je me recule, presque instinctivement. Pourquoi ? Je n'en sais rien. C'en est trop. C'en est trop pour moi. Bien sûr, que je lui pardonne. Bien sûr, que je l'aime. Bien sûr, que je ne vois pas ma vie sans lui. Mais je ne sais pas, je dois éclaircir les choses. Je me mets à jouer avec une mèche de mes cheveux, preuve de mon extrême confusion. Pendant une minute, je suis incapable de parler, bien qu'il le faille. « Tu sais très bien que pour moi, ça ne se terminera jamais. » Je dis, d'une voix presque inaudible. À nouveau, mes yeux plongent dans les siens, difficilement. « Mais c'est trop facile. » Trop facile. Beaucoup trop facile. Douce contraste, quand l'on savait que j'étais désespérément à lui ; qu'il me possédait déjà. « Rien ne sera plus possible entre nous. » Je suis incapable de continuer ma phrase. Mon cœur bat à toute vitesse, comme s'il était prêt à sortir de ma poitrine. Je frôle la crise cardiaque ; au secours. « Rien ne sera plus possible entre nous, si tu ne me donnes pas d'explications. De vraies explications. » Je ne sais même pas si c'est cohérent, ce que je lui raconte. Je l'aime. Je le veux. Je ne veux que lui. Peut-être que je suis trop curieuse. Peut-être qu'il ne vaut mieux pas que je sache. Mais cet ombre allait noircir le tableau. Pour ma part, je suis adepte des vérités qui font mal. « Et puis, tu n'as pas intérêt à me sortir le même discours qu'hier soir, sinon je te le jure, je t'en mets une. » J'ajoute, à moitié sérieuse.

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Timothy S. Jones

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posté Lun 17 Nov - 17:28

Connerie quand tu nous tiens. C'est j'aurai pu ne pas répondre à ce putain de baiser, mais non. Bah non. J'avais pas envie de reculer. Il ne dure pas si longtemps que ça, et les excuses tombent. Des excuse qui n'ont pas lieu d'être. Des excuses que je devrais formuler moi. Et au lieu de répondre je recommence. Parce que ça m'a manqué, parce que c'est presque automatique, vital. Parce qu'elle m'a manqué. Alors, encore, nos lèvres se rencontrent, lentement. Et encore je ne saurai décrire tout ce que je ressens. Je décide tout de même d'y mettre fin, à ce second baiser. Parce que c'est à moi de m'excuse, à moi d'être désolé. Oui c'est à moi d'être désolé, voilà les mots que j'utilise. Et je laisse mon regard se perdre dans le sien. Il y a longtemps que je ne l'ai pas regardé dans les yeux, il y a longtemps que je ne me suis pas laissé emporté. Je me perds mais je parviens tout de même à souhaiter revenir en arrière, pour changer le cours des choses. Même si je sais, je sais que c'est impossible. Et je ne peux empêcher mon corps de réagir au contact de ses doigts sur ma joue. C'est comme si, hier encore, tout allait pour le mieux du monde. C'est comme si rien n'avait jamais changé. Et pourtant. Pourtant on est là, comme des cons, à se vouloir sans savoir comment s'y prendre. Un fin sourire étire mes lèvres à ses mots, c'est vrai, on peut changer le futur, décider ce qu'il sera. Mais je ne suis pas certain. Je ne suis pas certain d'y parvenir. Réparer mes erreurs, comment ? Est ce que j'en suis capable, vraiment. Je ne sais pas.

Pourtant, je lui demande de me pardonner. Même si je sais, que ça ne sera pas fait. Ou du moins pas aussi simplement que je l'espère. Bien sur, ces mots déclenche le déclic. Elle recule et je me retiens de l'en empêcher. Je baisse les yeux un instant avant de la regarder à nouveau. Elle murmure, je ne comprends pas. Je ne comprends pas tout, mais je parviens à déchiffrer. Je sais, je sais aussi que c'est réciproque. Que je suis incapable, de passer à autre chose. C'est trop facile, j'en suis conscient. J'aimerai bien, que ça soit aussi simple. Mais non. Bien sûr que non, pourquoi ça le serait. Ses mots me glace le sang un instant, mon coeur bloque. Comment.. Rien ne sera plus possible. Non. S'il te plaît. Et je me sens presque soulagé lorsqu'elle reprend, qu'elle continue sa phrase. Oui, ça je sais. Qu'il faut que je lui explique. Qu'elle a besoin de savoir. Mais est ce que c'est vraiment une bonne idée ? Est ce que je dois vraiment tout lui dire. De A à Z. Les véritables raisons qui m'ont poussé à mettre fin à notre relation. du moi.. Officiellement. Parce qu'au fond, on a continué. On a continué à être relié, l'un à l'autre. Je le sais. Le même discours qu'hier hein ? Je lâche un faible rire nerveux. « Hier hein .. J'ai mentis, c'est vrai. » Je soupire, putain, je sais pas. Je sais pas comment le dire, je sais pas comment le dire sans que ça ne fasse une guerre familiale. Je me recule et m'adosse à nouveau à la paroi de l'ascenseur, la regardant. « J'préfère pas les plans culs aux relations sérieuses. C'est juste.. que t'es la seule. La seule avec qui je veux avoir une relation sérieuse. » Ouais ok, ça va la soulager tiens. En attendant ça n'expliquer rien. « Si j'ai rompu avec toi... C'est parce que .. Parce que .. » Je cherche les mots, je sais pas comment lui dire putain. Foutus mots. Foutus parents. Foutu moi.
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Lun 17 Nov - 21:44

Je ne peux l'expliquer. Je ne peux expliquer, ce que je ressens en ce moment. De la joie. Du soulagement. De l'incompréhension. De l'amertume. Des sensations différentes, nébuleuses, mais que je suis heureuse de ressentir; il ne m'a pas oublié. Dans un sens, je me fiche des raisons. Dans un sens, je me fiche, de savoir ce qui a pu motiver ses agissements. Je veux juste le retrouver. Je veux juste le revoir, et qu'on reprenne notre histoire là où nous l'avions laissé. Mais je sais que ce n'est pas si simple. J'ai souffert, et bien que je l'aime plus que de raison, j'ignore combien de temps je vais pouvoir tenir comme ça. Il faut qu'on parle. Il faut qu'il me dise la vérité. Je n'ose le regarder. Doux paradoxe, quand l'on pense que je ne rêve que de ses bras. Que je me sens crever à petit feu, quand il n'est pas là. Je suis tellement pathétique. Je suis tellement pitoyable, mais pour une fois, je suis heureuse de l'être. Ce n'est pas honteux d'aimer. Ce n'est pas honteux de l'aimer, lui. Je ne peux m'empêcher d'échapper un soupir de soulagement, face à ses paroles. Pourtant, je sais que tout cela n'avait été qu'un tissu de mensonge, mais cela me fait plaisir, de l'entendre le dire. Tu es la seule, avec qui je veux avoir une relation sérieuse. J'ai envie de m'approcher à nouveau. J'en ai envie, mais je fais mon possible, pour me stopper. Non. Je ne peux pas. Je me l'interdis. Nous avions tout le temps devant nous. Mais je refuse de le laisser s'en sortir comme ça. Je l'ai tellement rêvé. Je l'ai tellement aimé. Il est probablement tout ce que j'ai espéré dans ma vie. Je me mords la lèvre inférieure, nerveuse. Je déteste ce sentiment de trouble, mais il semble me coller à la peau, quand je suis en sa présence.

« Il n'y a toujours eu que toi. » Je finis par dire. Que lui. Rien que lui. Je suis déjà sorti avec d'autres garçons après lui. Mais jamais, je ne leur avais donné, tout ce que j'ai pu lui offrir. Tout m'avait semblé facile avec lui. Comme si notre amour était une évidence. Comme si je ne me voyais pas faire autrement, que de tomber dans ses filets. Il me rend stupide. Il m'a toujours rendue stupide, et paradoxalement, je lui en étais reconnaissante ; il m'a sauvée. Il met du temps, avant de reprendre la parole. Il met du temps, avant de se décidé à cracher le morceau. Mais pourtant, sa phrase demeure en suspend, et je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils inquiète. « Parce-que ? » J'insiste. Est-ce si horrible que cela ? Pour dire vrai, je m'attends au pire, et je me fais tous les scénarios possibles et inimaginables. Mais le dernier, est probablement le pire de tous. « Tu me trompais, c'est ça ? » Je m'enquis, essayant tant bien que mal de garder un visage neutre, bien que cette possibilité me rende folle.



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Timothy S. Jones

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posté Mer 19 Nov - 22:43

Il n'y a toujours que toi. Les mots raisonnent, me frappent, me touchent, me tuent. Je ne sais même pas comment les prendre. Bien, évidemment. Mais au fond, j'me sens mal. J'me mal d'avoir tout foutu en l'air, juste parce que j'ai été trop con . Parce que j'ai écouté. Parce que j'ai eut la flemme de me battre encore. Parce que j'en ai eut marre, de toute cette pression à la con. Alors, ouais, j'ai tout péter. J'ai tout perdu. Je l'ai perdu, elle. Elle était tout pour moi et je l'ai perdu. Est ce que je vais la retrouver ? Je sais pas. J'espère, au fond. Oui j'espère. Mais l'espoir ne suffit pas. Il faut que je mette les chances de mon côté. Il faut que je change. Que je lui prouves que je veux changer. Pour elle. Oui pour elle je crois que je peux y arriver. En tous cas j'essaierai. J'ai toujours été un pied, j'me suis toujours mal démerdé. Mais j'l'ai toujours aimé. Et j'ai toujours tout fait pour elle. J'aurai été capable de tout. Je suis capable de tout. Parce que je l'aime encore. Comme un con. Comme un con j'suis incapable de lui dire. Comme un con j'suis incapable de le balancer là comme ça. Pourtant. Pourtant ce serait bien, de lui dire. Ouais, ça serait bien. Mais j'me contente de sourire, comme un con niais, certes. Mais ça reste un sourire, vrai, sincère. Amoureux ..

Elle a besoin d'une explication. Ce qui normal et j'me dois de lui donner. Seulement j'sais pas. J'sais pas par où commencer, j'sais pas comment lui dire. Alors je bloque, comme un con je bloque. Alors j'arrête ma phrase. Et je cherche mes mots. Elle s'impatiente, elle doit tout imaginer. Preuve. Sa question. Je peux pas empêcher de lâcher un rire. Qu'est ce qu'elle va cherché. quoique.. vu ce qu'elle a vu hier, c'est vrai, qu'elle est en droit de l'imaginer. Mais non. Non. « Non, je ne te trompais pas. J'ai jamais été aussi fidèle qu'avec toi. » J'ai jamais été aussi amoureux qu'avec toi, aussi. Je soupire, encore. « Si j'ai rompu c'est parce que j'ai été con. J'ai été con et j'ai finis par lâcher prise. J'ai pas réussi à leur tenir tête... encore.. » Voilà. Si elle comprend, tant mieux. Si elle comprend pas, je vais être obligé d'le dire. De dire que c'est eux. C'est eux qui m'ont forcé, poussé à bout. C'est eux qui ont gagné. « Je suis désolé.. de pas avoir réussi à me battre plus.. Je suis désolé, de pas avoir tenu tête, encore. Je suis désolé. » Peut être que je l'ai trop répété. Mais il faut qu'elle comprenne, au moins qu'elle comprenne que je l'ai pas larguer de mon plein gré. Et j'me décide. Enfin, j'me décide à lever les yeux vers elle. Et nos regards se croisent à nouveau. Je laisse les mots sortir, je n'arrive plus à les retenir. « Tu sais que je t'aimais comme un dingue Sherlyn. Et ça n'a pas changé. » Non, rien n'a changé dans mes sentiments. Rien.
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