Une soirée : de la musique, de l'alcool, de la drogue et des filles. C'est un parfait résumé. T'avais l'habitude de transformer la maison familiale en véritable Temple de débauche. C'est à peu près le seul moyen que t'as trouvé pour animer un peu ta vie. Le résultat ? Tu connais pas la moitié des gens qui s'éclatent dans ton salon. Mais ça, c'est qu'un détail. T'en as toujours rien à faire des gens qui venait, toi tu ce que tu veux c'est qu'il y est du monde. C'est pour ça que t'étais dehors, un joint à la bouche et un verre de vodka pomme à la main. Ça a toujours été ta boisson préféré, simple et efficace. Tu discutais avec un de tes potes. Enfin...Il te parlais de sa dernière conquête et tu faisais semblant de l'écouter. C'est pas vraiment un sujet qui t'intéresse. Mais il t'as payé à fumer alors tu peux bien faire une concession.
Après dix bonnes minutes à entendre ce type déblatérer ses conneries, dont la moitié étaient surement fausse, t'as décidé de prendre congé. L'excuse est simple, t'as juste eu à dire " Ça caille trop j'rentre. " C'était pas vraiment faut, mais avec ton gros gilet tu supportais facilement la morsure du froid. A l'intérieur, la musique résonnait dans tes oreilles. Tes yeux vitreux captaient de moins en moins bien ton entourage, les effets du cannabis et le fait que tu n'es pas tes lunettes y sont peut être pour quelque chose. Une fille te salua et tu lui rendis avec un sourire, impossible de te rappeler de son prénom à celle. Tu sais qu'elle sors avec un autre de tes potes, c'est dommage elle est belle. Tant pis, des filles c'est pas ça qui manque. Y'en a des brunes, y'en a des blondes, des minces, des un peu plus en chair... Bref y'en a pour tous les gouts quoi ! Mais t'en voulais aucune aujourd'hui. T'étais pas vraiment d'humeur. T'avais d'autre trucs en tête.
Perdu dans tes pensées, t'avais pas vue la nana devant toi. Alors tu continuais d'avancer bêtement. Un pas. Un autre. Puis..BOUM..Le choc. De la vodka partout sur ton pantalon neuf et ta chemise en jean. Tu fronces les sourcils. C'est ta faute ? Peut être mais tu t'en fou. " Tu peux faire attention putain ! " T'avais parlé en français sans t'en rendre compte. Elle avait sans doute pas comprit et t'en avais rien à foutre. T'as commencé à tracé ta route, c'est qu'une blonde après tout.
Cela faisait toute la journée qu'elle traînait dans son lit jusqu'au moment où son téléphone sonnait. C'était un ami à elle qui l'invitait à une soirée. Elle avait aucune idée de celui qui l'organise, mais après tout il fallait bien qu'elle s'intègre, l'université était tellement grande que ce n'était pas facile de se mélanger aux autres. Donc elle avait pris à peu près une petite heure pour se préparer. Il devait être aux alentour de 23 h 30 quand elle sortie pour se rendre à cette soirée. Elle avait auparavant appelé un taxi qui se présentait déjà devant chez elle. Après une dizaine de minutes passé dans cette voiture, la voilà arrivée à destination. Grande et belle maison, elle sonnait. Après quelques instants un charmant jeune homme est venu lui ouvrir puis la fit rentrer à l'intérieur.
Wow, il y avait tellement de monde qu'elle ne savait pas où se diriger. Des garçons, des filles, des blond(e)s, des brun(e)s, il y avait de tout. C'est vrai qu'ils y en avaient des sacrements canon. Leur point commun ? Les rois de la débauche, les joints, l'alcool coulait à flot et le son dépassait largement le nombre de décibels autorisés après cette heure. Mais c'était de la bonne musique Cela ne l'étonnerait pas de voir des gens coucher ensemble quelque part dans la maison. Cela lui rappelait les soirées de débauche parisienne. Elle aperçut son ami au loin, elle se dirigeait vers lui. Il l'a présenta à plusieurs personnes, puis lui sert un verre de téquila. Elle s'installait dans l'un des canapés puis se mit à discutait avec trois personnes qui étaient confortablement installés en buvant leur verre. L'un d'eux racontait sa vie depuis cinq bonnes minutes, pas bien passionnante. Elle s'est levée et est partie comme une voleuse sur la terrasse.
Elle vit ce garçon se pointer droit sur elle, il ne regardait pas où il allait puis paf, la collision. Il avait renversé tout son verre sur lui. Après tout, il n'a qu'à regarder où il va. Elle l'entend marronner : « Tu peux faire attention putain ! » La délicatesse des mots français, tellement de charme. Il pensait très certainement qu'elle était, une petite américaine pure souche et qu'elle n'allait pas comprendre, mais mauvaise pioche. Elle ne manqua pas de l'attraper par le bras et de lui répondre sèchement : « Non mais alors là c'est l'hôpital qui se fout de la charité » Encore un qui rejetait la faute sur les autres, il avait les yeux et le teint assez pâle, il ne devait pas être dans son état normal, mais ce n'était pas une raison valable. Elle le fixait avant de répliquer : « Tu n'as vraiment pas l'air bien, ça va ? »