Je crois que dès le départ mes parents avaient prévu que je sois différente des autre, en fait ils voulaient un mec au départ. A la place ils m’ont eut moi. Mais j’ai jamais comprit leur délire à la con de vouloir avoir des enfants. Ils n’avaient pas le temps pour s’en occuper. Entre mon père et son boulot de oenologue et ma mère stylise c’est ma grand-mère qui m’a élevé en Italie dans sa maison. Du coup je parle italien couramment et j’ai toujours connu l’Italie. Mes vieux étaient entre l’Italie et les Etats-Unis, je les voyais quoi une fois par an. Voilà pourquoi ils ont voulu des gosses. Pour les abandonner. Super.
J’ai eus une enfance heureuse à côté de ça. J’ai jamais eus besoin de rien, on avait du fric ! Ma grand-mère était la personne la plus adorable de la planète et toute mon enfance elle m’a élevé avec beaucoup d’amour. Le paradis sur terre. Mon paradis.



Quand j’ai eus 13 ans ma grand-mère est morte et je me suis retrouvée comme une conne. J’avais plus personne. Mes deux vieux à la con. Inutiles, débiles. J’avais plus la personne la plus douce et la plus gentille du monde. Evidemment mes vieux n’ont rien respecté. Ils ont préférés vendre la maison et me faire emménager avec eux à seatle se disant que j’étais assez grande pour me gérer. Evidemment je n’espérais pas un changement, j’espérais pas qu’ils feraient plus attention à moi subitement. Je me retrouvais seule, jamais autant sentis seule qu’à ce moment précis de ma pitoyable existence. Je pense que c’est là que tout à vraiment basculé dans ma vie.

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Il s’appelait Lionel, il avait 16 ans et il arrivait fraîchement de Paris, son père était ambassadeur, fils pourris gâté de papa. J’avais alors 13 ans et j’allais vers mes 14 ans, ce soir là la nuit paraissait plus noire et l’air plus glacial. On traînait dehors, lui, moi, et quelques un de ses amis. Je l’avais rencontré à mon arrivé, j’avais séché le collège et l’avais rencontré. Il m’avait tout fait tester : tabac, alcool et même drogue. Sous ses allures de fils à papa il était un vrai salaud mais ça je ne le remarquais pas encore. Il me faisait me sentir importante et c’est tout ce que je demandais. Il était beau, il était gentil avec moi, il était plus vieux, il me faisait me sentir libre, importante précieuse. J’étais amoureuse. Mon premier amour, j’aurai tout fait pour lui.
Ce soir là il me tenait par la taille, il marchait à mes côtés. J’étais heureuse, un bonheur que je n’avais plus connut depuis longtemps. Certes il me faisait boire, il me faisait me droguer mais j’étais bien. J’avais besoin de ça pour exister.
La soirée avait avancée, il m’avait pris à l’écart, j’avais la tête qui tournait, et je me sentais planer bien plus haut que d’habitude. Pourtant l’instant fut magique. Ma première fois. Je vous passe les détails. Quand l’on se rhabillait il s’approcha de moi « Tu sais Dylan je pensais pas que j’y arriverai. » « A quoi ? » « Gagner mon pari. » « Quel pari ? » « Celui que je pourrais sauter une gamine innocente de 13 ans. Je viens de me faire cent balle. » « Quoi ? » « Tu as vraiment cru que j’allais m’intéresser à une gamine de 13 ans ? Chérie, je t’accorde que t’es drôlement bonne et si tu veux je te resaute quand tu veux mais j’suis jeune. »
Un monde qui s’effondrait, un monde immense qui tombait. Une blessure. Je n’ai plus jamais revu Lionel après ça évidemment. J’avais trop mal.

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Cette rencontre bouscula ma vie car cette dernière prit un grand virage. Le non intérêt de mes parents pour moi me permis de faire pleins de choses que je n’aurai jamais fais si quelqu’un m’en avait empêché. J’ai commencé à me teindre les cheveux, changer mon look et surtout à me droguer et à boire. A fréquenter des gens plus vieux, des hommes plus vieux pour payer mon raille. Puis j’ai fini par m’en foutre de tout. A me dire que rien n’est vraiment grave puisque finalement tous les gens sont des connards. J’ai finis par ne plus trouver d’intérêt à la vie. J’ai fini par la trouver fade et maussade, à laissé allé le courrant et me laisser planer au dessus de la surface.
Je me suis crée une barrière que personne ne franchissait, que mes parents ne comprenaient pas. Du moins il essayait de comprendre je crois. J’ai fini par fréquenter les anarchistes, à vouloir que ça change.  J’ai fini par me créer un monde. J’ai fini par devenir miss je m’en foutisme. Et votre avis, jm’en branle !

toi