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 Tu me dis que j'ai souvent l'air ailleurs.. Mais je suis là. TIMOLYN

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Timothy S. Jones

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posté Mer 5 Nov - 21:44

Sortir. Oublier. Changer. Jouer. Chercher. Boire. Jouer. Oublier. Provoquer. Tant de choses à faire. Encore et encore. Je crois qu'au fond, j'commence à me lasser. J'sais pas pourquoi ce soir j'ai pas envie plus que ça. Non. J'y vais d'un pas lent, nonchalant. J'suis pas motivé. On est peut être six ou sept, j'sais pas j'ai pas compté. Il gèle dehors. J'ai passé une journée de merde. J'avais juste envie de rentrer chez moi, d'me pieuter et d'oublier cette journée. Mais ils ont insisté. Ils ont insisté et j'ai céder. Parce que peut être que ça me fera du bien, peut être.. C'est loin d'être certain. Quoiqu'il en soit j'me suis retrouvé à bouffer avec eux dans un fast food à la con. J'ai quasi rien avalé. Sérieux c'est quoi cette journée. J'ai même pas envie de faire semblant d'aller bien, pourquoi faire. Ils me connaissent alors, ça sert à rien d'essayer. On me regarde. J'me prend un coup de coude accompagner de cette magnifique phrase. « Aller.. souris. » Ta gueule, juste ta gueule. Mais aller, j'vais me taire et juste lui lancer un regard de merde. Ouais, voilà c'est fait. Il a comprit c'est bon ? Honnêtement qu'il me cherche pas plus, j'ai genre pas envie de parler.Déjà j'suis venu, qu'ils s'estiment heureux. Les mains enfouies dans les poches, j'suis le mouvement. Et j'fais la file. J'écoute à peine ce qui se dit. J'sais même pas pourquoi j'suis venu. Aller Tim' change toi les idées. Smile, bouges ton cul. Ouais, ouais j'vais essayer de faire ça. Pour ça il me faut.. A boire pour commencer, puis d'la bonne compagnie. C'pas que j'aime pas mes potes, mais les mecs voilà quoi. Finalement j'lève les yeux quand j'entends saluer. Ah des filles. Voilà c'qui manquait en fait. Sourire de BG. Bonsoir. Peut être qu'il y en a une qui va me changer les idées, aller, soyons optimiste.

J'suis un enculé en vrai. Mais tant pis. On entre, enfin. Une table, assez grande pour qu'on y passe tous. Enfin un canapé en angle et une table basse quoi, ouais. J'me laisse tombé dans ce canapé en velours assez moche. Il est confortable alors bon. Bref j'ai soif. J'ai pas envie de danser là tout de suite, peut être même de toute la soirée. J'passe commande et attend en observant autour de moi. J'baisse les yeux sur les autres. Ils sont déjà en plein débat. Sérieusement. Soupire. J'm'appuie et ferme les yeux. En vrai j'ai un peu mal au crâne. Ou j'sais pas. Mais ça va pas. Non ce soir ça va pas. Je finis par rouvrir les yeux en sentant un poids sur mes cuisses. Plaît il. Mon regard croise un autre. Des yeux bleus, un regard intense, clair. C'est l'envie et le désir qui l'animent. Les cheveux lâchés, blonde, assez fine, plutôt bien faite. C'est vrai, j'vais pas cracher dessus. Mais j'sais même pas si j'ai envie de jouer, au final. Mais bon, j'récupère mon verre qu'elle me tend si gentiment. Un sourire vient alors étirer mes lèvres. Je bois une gorgée. Putain, ça fait du bien. Ouais, j'en avais juste besoin en fait. J'me penche pour reposer mon verre, rien à cirer que la demoiselle se retrouve collée à moi. J'me redresse et pose mon regard sur elle, encore. Que le jeu commence. « T'es bien installée ça va ? » Elle sourit, bêtement. Elle a pas l'air très intelligente, tant mieux pour moi. J'esquisse un sourire. Elle fond. Elle hésite. Elle a peur, peut être. Elle est presque mignonne. Presque, parce qu'en vrai, c'est plus une chienne en chaleur qu'autre chose. Mais c'est que le début d'la soirée, et elle en peut déjà plus. Incroyable.
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Mer 5 Nov - 22:29

Elle ne savait pas. Elle ne savait pas, ce qu'elle foutait ici. Mais pourtant elle y était. Ses amies avaient réussi à la traîner en boîte, endroit qu'elle n'avait que très peu fréquenté. Tous ces adolescents bourrés de testostérones, ne lui avaient jamais fait envie, mais pourtant, elle se devait d'entrer dans la danse, bien qu'elle ne s'y sente pas à son aise. À côté du bar, la jeune femme toisait l'endroit, qui était maintenant bondé. Les filles parlaient, mais elle ne les écoutait pas plus que cela, elle s'en foutait, et tout ce qu'elle voulait en cet instant, c'était rentrer chez-elle. Ses parents criseraient probablement, s'ils voyaient où elle était, et de toute évidence, elle ne saurait leur mentir. « Dis Shery, c'est pas ton ex là-bas ? » La jeune femme regarda son amie, qui elle, pointait du doigt la bande installée sur le canapé, du côté de la piste. Elle ne saurait dire. Elle ne saurait dire, ce qu'elle ressentait à présent, ni expliquer l'expression de son regard lorsqu'elle l'avait vu, avec elle. Timothy. Cet être qu'elle n'avait su détester. Cet être qu'elle n'avait pu oublier, depuis ces deux dernières années. Mais visiblement, lui, était passé à autre-chose. Le voir avec cette garce lui donnait une profonde envie de vomir. Cette fille avait pour habitude d'aguicher tous les mecs de l'école, jusqu'aux lycéens. C'était ce genre de fille qui l'intéressait désormais ? Crétin. Chaque caresse qu'elle lui faisait, l'insultait, lui donner une profonde envie de la gifler. Mais il n'était plus à Sherlyn désormais ; il était à elle. Sherlyn ne se souvenait point l'avoir haï autant, même lorsqu'il avait décidé de mettre fin à leur relation. « Tu vas bien ? » S'enquit son amie, voyant que la jeune femme n'avait point décollé son regard de son bourreau. « Très bien. » C'était faux. C'était faux, et elle le savait, bien qu'elle essaye de se persuader du contraire. Elle avait envie de pleurer.

Sherlyn finit par commander un verre de vodka, préférant choisir le camp des faibles ; boire pour oublier. Il y avait peu de chance pour qu'il la voit, pour qu'il la regarde. D'ailleurs, même à l'école il prenait le soin de l'ignorer, comme si elle n'avait jamais existé pour lui. Elle but sa vodka cul-sec, ne pouvant cependant point s'empêcher de grimacer en véritable novice du vice. Un verre, puis un autre, et elle se sentait en confiance. Plus rien n'existait autour d'elle, et elle se retrouvait à présent en train de danser sur la piste, avec ses amies, bien moins faites qu'elle. Sa tête allait exploser, mais elle s'en foutait, son visage avait disparu, Tim' avait disparu. Besoin de se perdre, de disparaître, de sortir d'elle-même et de sa vie chaotique. Elle le détestait. Mais elle se détestait d'autant plus, de ne pouvoir la haïr comme elle le souhaitait. De l'aimer, tellement que c'était pêcher. Mais c'était comme ça. Toutes les histoires ne pouvaient guère avoir une fin heureuse ; c'était ce que l'on appelait la réalité. Sherlyn sentit des mains masculines derrière elle, et se retourna vivement. Ce jeune homme ne devait pas avoir plus de vingt-trois ans, mais il lui était inconnu. Il parlait, mais le son de la musique couvrait ses paroles. Il lui glissa quelques mots à l'oreille, et elle ne put s'empêcher d'éclater de rire, les effets de l'alcool la rendant encore plus idiote qu'elle ne l'était déjà. Soudain, il brandit devant ses yeux un préservatif pour être plus explicite, puis, il la tira par la main. Non. Elle ne voulait pas. Sherlyn resta figé à sa place, mais celui-ci la tira vers lui d'une poigne ferme. Ses yeux se posèrent sur ses amies, mais elles ne la voyaient, bien trop absorbées par leur conversation, qui ne devait pas voler plus haut qu'un derrière de cochon ; elle était fichue.
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Timothy S. Jones

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posté Mer 5 Nov - 23:41

Une caresse. Un baiser. Un sourire. Une parole. elle essaie. Ouais, elle essaie d'attirer mon attention, de me tenir concentré sur elle plus de deux secondes. Mais putain j'en ai juste à foutre là. Elle me fait rien. Elle me procure aucune envie. Aucune désir. Elle sert à rien celle là. Mais j'la laisse faire, pourquoi ? Ouais pourquoi. Bonne question. j'pourrai la virer. La jeter comme une merde. Mais j'fais rien, je bouge pas. J'reste stoïque. Elle a pas encore compris qu'elle y arriverait pas ce soir. Peut être une autre fois chérie. Ou pas. Elle est tellement.. Fausse, superficielle. En y regardant de plus près. Elle m'intéresse en rien, comme la plupart des filles que j'me suis faite. Enfin, elles sont jolies quoi, c'tout. Certains sont intelligentes, mais pas toutes. Les intelligentes sont chiantes, aussi. Alors que celles comme cette blonde là, sont faciles, trop faciles à avoir. C'est vraiment.. dingue. Lassant. Sérieux, elles se rendent pas compte à quel point ça les rabaisse ? En vrai, j'pourrai juste arrêter de jouer au con et m'en tenir à devenir quelqu'un de bien. Mais non, pas tout de suite, ou pas encore. Je sais pas. De toute façon je vais pas y réfléchir maintenant. J'ai pas envie.

Bon ça y est elle m'a saoulé. J'la décale gentiment. « Laisse moi. » Elle est vexée. Tant pis. Mon verre est déjà vide, fuck. Ceux des autres non, puis ils sont tous parti en débat, discussions de cul ou drague. Alors j'vais juste me bouger le cul. J'soupire. J'me lève avec mon verre à la main et j'vais en direction du bar. Slalom entre les gens oblige. Jusqu'à ce que mon corps rencontre un autre. Ah putain. Je m’apprête à gueuler. Mais mon regard se pose sur elle. Qu'est ce qu'elle fait là. Enfin, elle a le droit d'être là, de toute façon j'ai rien à dire. Mais surtout c'est quoi ce regard ? Inquiétant, suppliant, prêt à hurler. Putain j'la connais encore tellement bien. J'dévie mon regard sur l'autre personne qui la colle. La tient de force ? J'sais pas, mais c'pas quelqu'un avec qui elle a envie d'être, là tout de suite. Alors j'peux pas m'empêcher de réagir, j'pose mon verre sur un plateau qui passe à ce moment, merci. Puis j'regarde ce mec de haut en bas. Il a quoi lui. Il est en manque c'tout. J'le prends par le poignet et j'le force à la lâcher. J'prononce pas un mot. Pas tout de suite. Mais qu'il dégage, vite fait avant que j'me défoule sur sa gueule d'ange. Il a l'air d'avoir compris, un peu trop facile. Mais qu'importe. J'vais pas lui courir après pour qu'on se mette sur la gueule. J'me tourne vers Sherlyn. A quoi elle joue à squatter en boite en mode solo ? J'voudrais bien parler, mais y a trop de bruit. Alors j'l'emmène, j'lui laisse pas le choix. J'vais pas la violer. Une fois qu'on est dans un coin moins bruyant j'la lâche et j'la regarde. « J'peux savoir c'que tu fais en boite seule.. et t'as bu ? » Non, j'y vais pas par quatre chemins. Pourquoi faire.
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Jeu 6 Nov - 0:27

Allumer la mèche, n'avait probablement pas été l'une de ses plus brillantes idées. Peut-être l'avait-elle laissé croire qu'il y avait une possibilité avec elle. Elle ne savait pas. Elle ne savait plus. Son esprit était confus. Elle essayait de se débattre, mais Sherlyn finit par lâcher prise ; elle était seule. Elle s'en foutait. Elle s'en foutait de tout. Elle s'en foutait, et ce fut en cet instant qu'elle réalisa qu'elle ne tenait pas du tout l'alcool, même à faible quantité ; c'était pitoyable.
Mais il finit par la lâcher. Il finit par lâcher prise, à son tour. Peut-être avait-il eu pitié. Peut-être avait-il compris qu'il détruirait sa vie, s'il allait plus loin ? Non. Son visage se tourna, et ce fut là qu'elle l'aperçut. Timothy. Il est un point de repère, dans ce monde étourdissant. Sherlyn n'eut à peine le temps de dire un mot, qu'il la tira à son tour vers un endroit plus tranquille. Ses lèvres bougeaient, mais elle mit quelques secondes à comprendre ce qu'il venait de lui dire. Elle aurait voulu lui hurler dessus, mais elle n'y arrivait pas ; elle n'y était jamais arrivée. Même lorsqu'il l'avait quitté, elle était restée stoïque, ne l'ayant point empêché de partir. Peut-être qu'il était plus heureux maintenant ; Sherlyn était toxique, nocive. « J'ai du boire un verre, peut-être deux...ou trois. De toute façon, qu'est-ce-que ça change ? » Répondit-elle simplement, haussant les épaules. Elle avait mal au crâne. Elle allait finir par s'écrouler, et cela se voyait. Sherlyn essaya tant bien que mal de se redonner une contenance, mais c'était peine perdue, sa tête tournait. Elle avait tant de choses à lui dire, mais les mots ne sortaient pas. Il était tellement beau, elle l'avait presque oublié. Elle l'avait presque oublié, tant elle n'avait su le regarder dans les yeux depuis leur rupture. Elle l'aimait encore. Elle l'aimait encore, mais pourtant, elle était froide avec lui. Elle était froide, et ce n'était pas dans ses habitudes. Les effets de l'alcool changeaient une personne, visiblement.

« C'est une super soirée n'est-ce-pas ? D'ailleurs, je pense que tu es très attendu, tout semble roulé pour toi visiblement. » Ajouta-t-elle, s’efforçant de sourire, bien qu'elle n'en ait aucune envie. Il lui avait fait beaucoup de mal. Il lui avait fait beaucoup de mal, mais pourtant, il ne le savait pas. Il ne savait point ce vide intérieur, qu'elle n'avait jamais su combler depuis son départ. Peut-être qu'elle ne méritait pas mieux. Peut-être que lui, méritait mieux. Sherlyn passa sa main sur ses cheveux, essayant tant bien que mal de paraître détachée, mais il ne la connaissait que trop. « T'as raison, elle est mignonne. Mais à ta place, je ferai attention aux MST. » Elle n'avait pu s'en empêcher. Elle n'avait pu s'empêcher de parler de cette fille, et cela allait littéralement la griller. Comment avait-elle osé ? Comment avait-il osé ? Comment avait-elle pu poser ses mains souillées sur lui ? Elle avait été trop loin. Mais pourtant, elle allait continué de s'enfoncer, elle le savait. Il fallait qu'elle rentre chez-elle, avant que l'alcool lui fasse dire d'autres conneries.


Dernière édition par Sherlyn D. Fitzgerald le Jeu 6 Nov - 10:26, édité 1 fois
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Timothy S. Jones

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posté Jeu 6 Nov - 0:56

J'étais presque prêt à lui foutre un poing à ce mec. Mais il a lâcher prise. La peur ? Non, j'pense qu'en fait, il en a juste rien à foutre de quelle fille il va se taper ce soir. Tant qu'elle est belle. Et Sherlyn était un bon choix, en soit. Mais un bien trop mauvais pour lui. Il ne la mérite pas. Personne ne la mérite, pas même moi. J'suis tellement pas doué que j'la mérite pas. J'suis pas assez bien, pas assez droit, pas assez.. de la haute. C'est moi qui l'ai quitté, ouais. Sous pression. Est ce qu'elle le sait ? J'sais pas. J'pense pas. Quoiqu'il en soit, c'pas parce que j'l'ai quitté que j'l'aime plus. Techniquement si, mais pas pour moi. Puis elle a quoi elle joue aussi, merde. C'quoi sont délire. Elle tient à se faire violer, à traîner toute seule en boite.. bourrée. Ouais elle a bu ça se voit à dix mille. Elle est tellement faite que j'sais même pas si elle m'entend. Oh mais sérieux, pouvait pas y avoir mieux comme soirée quoi. C'est bizarre. Trop bizarre. J'me sens mal putain ouais. Pas à l'aise. Pas à ma place. Mal. De la voir. J'me sens encore plus con que con. J'en viendrai même à détesté si j'étais pas aussi fier. Crétin. Sérieux. Un verre ou trois, qu'est ce que ça change. C'est vrai. Qu'est ce que ça change. « T'es sérieuse ou quoi.. ça change suivant ce que t'as dans le verre. Et que tu tiens pas l'alcool. » Ouais, elle tient pas l'alcool. C'est pas nouveau. J'l'ai jamais laissé boire trop, ou alors j'étais là quoi. J'pouvais la surveiller, la ramasser, prendre soin d'elle. Et là j'me retrouve à la débarrasser d'un gros relou. Putain Sherlyn.

A quoi elle joue. Très attendu ? Ouais, tout dépend du point de vue. C'est quoi son soucis là ? Elle tient à peine debout et elle essaie d'me faire des pseudo reproches ? Ou j'sais pas ce qu'elle essaie de faire en tous cas, mais elle continue. Tout semble rouler ouais. Semble, insistes bien là dessus. Les apparence sont bien trompeuses chérie. Comme si j'allais bien. Qu'est ce qu'elle en sait. Rien. Parce que j'le montre pas. Parce que j'lui montre pas. Parce que le couillon que j'suis préfère encore qu'elle le déteste lui plutôt que ses vieux. J'suis vraiment bien con des fois, ouais. Ils me font chier. Ils m'enlèvent c'que j'ai de plus précieux au monde, mais j'arrive encore à sauver leur relation avec leur fille adorée. Putain si elle savait, si seulement elle savait tout ce que j'ai pris dans la tronche, on en serait peut être pas là. Mais elle serait en froid avec ses parents et ça, pas cool. C'est plus pour elle que pour eux, que j'le fais. De toute façon, c'est toujours pour elle. C'est quoi ce sourire à la con, faux, ironique. L'ironie c'est mon truc. Oh, aurais je droit à une crise de jalousie ? Elle est mignonne tu parles. Elle est conne surtout. « Fais pas comme si t'en avais rien à foutre. » J'le sais, ça sert à quoi de tenter quelque chose. J'la connais, trop bien, encore. Elle tient pas debout. Je soupire. « Tu veux un verre d'eau ? Après j'te ramène chez toi. » Non, j'vais pas la laisser comme ça. Non j'vais pas juste repartir avec eux et faire comme s'il y avait rien. J'peux pas. J'veux pas. Elle passe bien avant tout le reste. Aussi con que ça puisse paraître ouais, elle passe avant tout. Et tant pis si j'croise ses parents et qu'ils me fusillent du regard, j'leur dirai d'me remercier de ramener leur gamine entière. Parce que j'suis peut être pas un mec top ultra bien, mais j'ai toujours pris soin d'elle. Toujours.
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Jeu 6 Nov - 14:13

De l'incompréhension. Elle y lisait de l'incompréhension. Elle avait envie de rire. Elle avait envie de rire, et elle ne saurait dire pourquoi. L'expression de son visage était amusante. Il se demandait ce qu'elle foutait, elle aussi. À quoi elle jouait ? Elle n'en savait rien. Jouer avec sa vie. Jouer avec la déchéance, et le chaos, c'était drôle, pour finir. Mais pourtant, une douleur lancinante la sortie de sa rêverie, de sa contemplation. Il parlait. Il lui parlait, et elle voulait qu'il la ferme ; elle n'arrivait plus à le supporter. C'était le jour. Le jour où elle allait craquer. Peut-être s'en était-il sorti bien trop facilement ? Non, il en bavait aussi. Il en bavait aussi, sinon jamais il ne l'aurait défendu, et en cet instant, ils n'auraient guère cette discussion. Mais si ce n'était pas facile pour lui, ça l'était encore moins pour elle. Il l'avait quitté, et elle n'avait rien fait pour cela ; rien. Ça n'avait jamais été parfait entre eux, mais visiblement, la force de son amour n'avait point suffi à le retenir. Tant pis, c'était la vie. La vie, qui avait décidé de lui ôter une partie d'elle-même. Cependant, Sherlyn ne put s'empêcher de lui adresser un rire nerveux, face à ses paroles. « Je rêve, ou tu es en train de me faire la morale ? » Lâcha-t-elle, se rendant compte qu'elle allait peut-être trop loin. Elle soûle, fatiguée, usée, et elle lui en voulait. Elle ne s'en était jamais rendue compte avant, mais oui, Sherlyn lui en voulait. Mais elle finit par se redonner une contenance, tout sourire s’effaçant de son visage. Sherlyn haussa les épaules, lorsqu'il lui demande d'arrêter. D'arrêter de faire semblant. « Que puis-je faire d'autre, Timothy ? » S'enquit-elle, penchant la tête sur le côté.

Elle attendait une réponse. Visiblement, lui avait réussi à faire tout comme. Elle voulait son secret. Les choses avaient simple pour lui, pourquoi ça ne l'était pas pour elle. Pourquoi avait-il réussi à cesser de l'aimer aussi facilement, alors qu'elle ne s'y était jamais résolue ? « Pourquoi tu l'as choisi, elle ? » Sherlyn espérait ne plus se souvenir de cette conversation. Elle espérait, que le ciel allait l'achever sur place. Mais elle ne fut point exaucée. Il méritait tellement mieux que cette pouffiasse. Il méritait tellement mieux. « Désolée...je n'ai pas les idées très claires. » Finit-elle par avouer. Elle trouvait encore le moyen de s'excuser. Elle trouvait encore le moyen de se sentir coupable. Peut-être parce-qu'elle était. Sa main se posa sur son crâne endolori, et ses yeux se fermèrent légèrement, face à cette lumière qui devenait de plus en plus aveuglante. « Je ne peux pas rentrer chez-moi, ils vont me tuer. » Si ses parents apprenaient qu'elle avait bu, ils allaient probablement l'enfermer jusqu'à la fin de ses jours. Peut-être qu'inconsciemment, elle essayait de se trouver des excuses. Des excuses, pour pouvoir rester avec lui. Pour pouvoir se faire du mal.
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Timothy S. Jones

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posté Jeu 6 Nov - 20:26

Elle a choisit de faire la blonde ou c'est comment ? Bien sûr que je te fais la morale. Parce que je m'inquiète. Ouais, ça peut lui paraître, dingue, incroyable. Mais ouais je m'inquiète comme un couillon. Parce que je tiens toujours à elle. Parce que je l'aime. Parce qu'elle me manque. Parce que c'est elle. Je crois rêver. « Ouais, je te fais la morale ouais. » C'est si étonnant que ça ou quoi ? Comme je bouillonne à l'intérieur là. Si on était encore ensemble, j'l'aurai engueulé bien plus que ça. Non, en fait non. si on était encore ensemble, elle aurait surement pas bu comme ça. Parce que j'l'aurai surveillé, parce que là j'sais que j'suis la cause de sa connerie. J'le sens. Elle a pas kiffé la blondasse. C'que je peux comprendre. Moi non plus, j'l'aime pas. Mais passons. C'pas le sujet là tout de suite. En fait si c'est le sujet. Qu'elle me fasse pas croire qu'elle est pas jalouse. D'un côté j'devrais me sentir flatter, honoré. Mais là ça m'saoule plus qu'autre chose, parce qu'à cause de ça, elle fait d'la merde. Pour ça elle a failli se faire embarqué par un bouffon en manque. Oh allez j'suis énervé, heureusement que j'étais censé me détendre. Bref, qu'elle fasse pas semblant. Mais bon, c'est moi qui dit ça quoi. Ce qu'elle peut faire d'autre ? J'sais pas.. Gueuler un coup ? Péter une crise. J'en sais rien, ce qu'elle veut, mais pas faire semblant quoi. « J'sais pas pète ta crise, te retiens pas. » J'vais en prendre plein la gueule j'le sais. Je joue au con depuis que c'est fini, parce que sinon j'péterai des câbles. Mais ça me plait pas, pas vraiment. Enfin.. qu'est ce qu'elle en sait. Rien.

Pourquoi elle. J'sais pas. J'l'ai pas choisie. C'est elle qui est venue. Enfin, ça elle peut pas le deviner. Sherlyn. « J'ai choisi personne. » Personne à part toi. Ouais. J'sors pas avec cette fille, elle a vraiment cru que c'était mon style. Mon type. Ce genre de nana bien insupportable. Non merci. Pour une heure ouais, pour plusieurs mois, non, jamais. Ouais, c'est sur, elle a pas les idées claires. J'hausse les épaules. « Je sais. » Je la connais encore trop bien. et ça me tue putain. Si seulement j'pouvais claquer des doigts et tout zapper, ou alors revenir en arrière, quand c'était cool. Quand elle et moi c'était nous. Ah bah oui. Elle ne peut pas rentrer chez elle. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt. Ses parents la tueraient, surement. Vu comme ils sont psychorigides. Soupire. Ptn, mais j'fais quoi. J'l'emmène chez moi. Malsain. Ouais, mais j'peux pas la laisser. J'peux pas me résoudre à la laisser. « Allons chez moi dans ce cas. » Il n'y a pas trente six milles solutions, de toute façon. J'vais chercher ma veste, la laissant deux secondes et demie avant de revenir. Mon regard se pose sur elle, encore. Elle tiens à peine debout, est ce qu'elle va réussir à marcher. C'est bizarre, j'ai l'impression que non. « T'as des affaires à récupérer, elles sont où ? »
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Jeu 6 Nov - 21:38

« Si j'avais du péter une crise, je pense que tu serai mort depuis longtemps. » Lâcha-t-elle au tac au tac, ne plaisantant qu'à moitié. Elle aurait aimé pouvoir se mettre en colère contre lui. Elle aurait aimé lui hurler dessus. Mais pour cela, il aurait fallu qu'elle sache mettre des mots, sur cette situation, et sur ce qu'elle ressentait. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas, ce sentiment qui émanait en elle. De toute évidence, il voyait à quel point cela demeurait inconfortable pour elle. Était-il dans le même état ? Elle ne pensait pas. Après tout, c'était lui qui avait décidé de l'abandonner. C'était lui, qui avait décidé de mettre fin à un an et demi de relation ; lui, qui avait tout gâché. Par conséquent, la moindre des choses qu'il puisse faire, demeurait d'assumer désormais. Elle ne comptait lui donner de satisfaction, qu'il reste dans le doute, sur sa façon de penser. Mais de son côté, elle avait beau essayé de lire en lui. Elle avait beau essayé, de capter la moindre trace de culpabilité dans regard, elle ne remarquait rien. Sherlyn se sentait stupide. Elle se sentait stupide, de s'être montrée aussi faible. Faible devant lui. Mais il la connaissait. Il la connaissait trop. Sherlyn ne pouvait rien lui cacher, et c'était ce qui était en train de la tuer. Il n'avait choisi personne. Faux. Il l'avait choisi elle, pour cette nuit. Qu'importe les circonstances. Qu'importe la situation, c'était elle, que Sherlyn avait vu dans ses bras, à sa place. Mais qu'importe, cela ne la regardait pas ; ça ne la regardait plus. Elle ne répondit pas à ses paroles, se contentant simplement de hausser les épaules, ne voulant entrer dans un débat inutile, bien trop usée pour cela.

Sherlyn secoua la tête positivement, lorsqu'il lui proposa de venir chez-lui. En temps normal, elle lui aurait probablement dit non, mais l'alcool avait-eu raison d'elle cette fois-ci. De toute façon, elle n'avait nulle-part où aller. Ses parents allaient criser, si elle ne rentrait pas à la maison ce soir, mais elle pourrait toujours inventer quelque-chose. Cependant, si elle rentrait bourrée à la maison, elle allait déclencher la troisième guerre mondiale. Si elle avait des affaires à récupérer ? « Non...je pense pas. » Elle ne s'en souvenait même plus. Sherlyn n'avait que pour haut un débardeur, ce qui laissait présager qu'elle était venue au moins avec une veste, mais elle ne s'en souvenait foutrement plus. La jeune femme tenta de faire un pas, mais la pièce se mit soudainement à tourner, et elle trébucha littéralement sur le jeune homme. Elle ne se souvenait point avoir eu autant envie de mourir, de toute son existence. « Excuse-moi, le sol bouge un peu. » Lâcha-t-elle, ne se rendant compte de la connerie de ses paroles après les avoir sorti. Mais pourtant elle serait restée comme ça. Elle serait restée comme ça, dans ses bras, pendant tout un siècle.
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Timothy S. Jones

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posté Dim 9 Nov - 0:40

Mort ? Bah voyons. Putain alors ça.. Si déjà j'dois crevé, au moins j'lui aurait expliqué. Enfin, si elle pouvait péter une crise sans me kill ça serait cool. En tous cas ça prouve qu'elle est jalouse quoi. Trop mignonne. Mais j'vais pas sourire. Non, parce que ça va l'énerver plus qu'autre chose, et elle est, de toute évidence, pas en état. Alors je hausse les épaules, ce qui n'est pas mieux c'est vrai. « C'est vrai que t'aurai de quoi .. » Ouais, j'avoue. Elle aurait de quoi me tuer, me détester, m'en vouloir à mort, même si c'est surement déjà le cas. Parce que pour elle, tout est de ma faute. En plus, j'me tape des meufs différente, surtout différentes d'elle. Parce que comme ça, j'pense pas à elle. Enfin.. J'essaie. Mais bref, qu'elle me déteste. C'est surement comme ça que ça doit être. En vrai ça me saoule, à mort, mais j'fais avec. Et je fais pas grand chose pour qu'elle me déteste pas, alors j'assume.

Genre elle a pas d'affaires à récupérer ? Comme si elle pouvait me faire croire qu'elle est arrivé comme ça. M'enfin, ok, tant pis j'sais pas ce qu'elle portait. Je vais pas faire le tour d'la boîte pour chercher je ne sais pas quoi. Bref, elle va pas sortir comme ça. Elle va se les peler, ah putain ma gentillesse me perdra, un jour. Pas avec elle, certes, mais bon. De toute façon si c'était pas elle.. Bah déjà j'l'aurai pas rattrapé comme j'viens de le faire par automatisme. Parce que mon instinct m'y a poussé. Parce que ça a toujours été comme ça avec Sherlyn. Parce que j'ai toujours voulu la protéger. Parce que c'est un réflexe. Un putain de réflexe. Le sol bouge un peu, oui bien sur et on va rentrer en licorne, bleue d'ailleurs. Ah cette fille. Je la redresse un peu avant de passer ma veste sur ses épaules, lentement. Comme un vrai gentleman. Et maintenant, faut rentrer. Je doute qu'elle soit capable de marcher jusqu'à chez moi. et j'suis pas venu avec ma caisse, parce que boire ou conduire il faut choisir. Ouais, bah j'ai mal choisi ce soir. En plus j'ai quasiment rien bu. Quel bouffon sérieux. Bien. Il n'y a plus qu'à.. ben la porter. Aller, let's go. J'me met dos à elle et me baisse un peu, pour lui faciliter la vie. « Grimpe.. On rentre à pied. » Heureusement que j'habite dans le coin quoi.
Une fois qu'elle est sur mon dos, je sors de la avant de marcher dans la rue. Putain, il caille. Si j'suis malade, j'lui ferai savoir. Ouais, ouais ouais. Elle va en chier. Si j'suis malade. Mais bon, j'vais pas tomber malade, hein. Non. C'est dingue comme le trajet à l'air long. Un regard vers la demoiselle. « Comment tu te sens ? » J'espère qu'elle va pas me dire qu'elle a envie de vomir, parce que là. Là c'est la mort quoi. Mais elle va pas me dire ça. De toute façon on arrive bientôt.
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Dim 9 Nov - 18:55

Ses paroles brillaient d'incohérences, mais elle s'en foutait. En cet instant, elle s'en foutait de tout. Elle se foutait de ces sentiments, qui émanaient en elle, prêts à la détruire de la plus lente des manières. Elle se fichait, de la situation chaotique qu'ils étaient en train de vivre. Elle s'en fichait. Le détester. Le haïr de tout son être, même de cela, elle n'y arrivait pas ; elle en était tout bonnement incapable. Sherlyn n'arrivait pas à le blâmer, ni à lui jeter la pierre. S'il l'avait quitté, c'était qu'il devait y avoir une raison. Une raison probablement notable, selon lui. Mais la seule chose qu'elle regrettait en cet instant, c'était de l'avoir laissé partir, sans réclamer d'explications. Ça n'avait jamais été parfait entre eux. D'autant plus, que les parents de la jeune fille ne l'avaient jamais très apprécié. Son père n'avait jamais eu de problèmes envers le jeune homme, mais disons, qu'il s'était référé au jugement de sa mère. Timothy en avait beaucoup souffert, et Sherlyn se doutait bien, que cela avait du peser dans la balance. La jeune femme se demandait parfois, s'il lui arrivait de ressentir, ce qu'elle ressentait. Ce sentiment de vide. Ce sentiment de manque. Comme si l'on venait de lui arracher un poumon à la petite cuillère. Sherlyn avait appris à vivre avec, du moins, quand elle arrivait à tout mettre en œuvre pour le croiser le moins possible. Tous ses efforts avaient été réduit à néant, en une seule soirée. Cette soirée, où elle se sentait plus que stupide. De toute façon, elle serait toujours faible face à lui, c'était délicieusement inéluctable. Il passa sa veste autour d'elle, et Sherlyn voulut protester ; il allait se les cailler. Mais son regard décidé l'en dissuada. La seule chose qu'elle ne pourrait jamais lui enlever, c'était qu'il avait été un petit-ami génial. Toujours présent. Toujours incroyablement gentil avec elle. Un garçon rare, bien que d'autres s'évertuaient à croire le contraire. Il était Timothy. Son Timothy.

La jeune femme ne put s'empêcher de pouffer de rire, lorsqu'il lui proposa de monter sur son dos, croyant à une mauvaise blague. Mais non. Il était bel et bien sérieux. Elle avança d'un pas, voulant protester, lui dire qu'elle était capable de marcher, mais elle faillit dégringoler ; c'était pathétique. Sherlyn finit cependant par s’exécuter, consciente de l'absurdité de la situation.
« Si je te vomis dessus, tu me détesteras encore plus ? » S'enquit-elle au milieu de la route, consciente de manquer cruellement de glamour. Comment tu te sens ? Mal. Elle se sentait mal. Sa tête allait éclater, et son cœur était en miettes. « Je me sens comme une fille bourrée, alors que je n'ai bu que trois verres. Tu me trouves pathétique ? » Bien qu'il soit la personne qu'elle ait le plus aimé, et qui fatalement, lui avait fait le plus de mal, elle s'inquiétait encore de son jugement.
Une fois qu'ils furent devant son immeuble, la jeune femme redescendit, se tenant au mur pour avancer, avant d'y poser son front, tant sa tête lui faisait mal. « Si je meurs, je veux que tu saches que je ne t'en veux pas. Que je ne t'en ai jamais voulu. » Avait-elle sorti, sans réellement s'en rendre compte.
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Timothy S. Jones

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posté Lun 10 Nov - 0:14

Si j'avais su que ma soirée tournerait comme ça, j'suis pas certain que j'serai sorti. Enfin.. Je sais pas en fait. Quoiqu'il en soit, j'suis sorti et j'ai joué les super héros. J'ai sauvé mon ex petite amie des griffes d'un mec grave en manque et ultra louche. Et là maintenant j'me retrouve à la ramener chez moi. Je sais pas depuis quand. Depuis combien de temps on a pas été aussi proche physiquement. J'ai froid, mais tant pis. Tout ce qui m'importe là, c'est elle. J'suis un putain de bâtard. Des fois j'me demande, pourquoi j'ai pas été plus fort qu'eux. Pourquoi j'ai pas tenu tête encore. Pourquoi j'ai pas tenté de les convaincre. Si elle vomi quoi ? Merde, j'me suis perdu dans mes pensées trente secondes. Si j'la détesterai encore plus. Si seulement elle savait. Ouais. Si elle savait c'que je ressens encore pour elle. J'suis loin de la détester, très loin ouais. Et puis pourquoi est ce que ce serait à moi de la détester. C'est pas plutôt à elle, de me haïr. De m'en vouloir à mort. Alors je souris. « Je ne t'ai jamais détesté, Sherlyn. » Non jamais. Mais j'vais pas m'étaler là dessus. Non, à la place j'lui demande comment ça va, si elle se sent pas trop mal. Même si j'me doute de la réponse, je pose quand même la question.

Et la réponse me fait sourire. Une fille bourrée qui n'a bu que trois verre. Tout es relatif. Pathétique ? J'sais pas. Non, si ça avait été quelqu'un d'autre. Ouais j'l'aurai trouvé pathétique. Mais non, elle j'peux pas. Juste je peux pas. « Non, tu n'es pas pathétique. Pas à mes yeux. » J'suis incapable de parler fort. Parce que j'sais pas vraiment si c'est une bonne chose de lui dire tout ça. Elle va bien vite comprendre que j'ressens encore bien trop de choses pour elle. Et elle va vouloir savoir pourquoi. La vrai raison de notre séparation. J'me doutes, que ça viendra un jour, qu'elle le saura. Mais peut être pas tout de suite. Bien que ça fait déjà un moment. Putain, j'sais pas quoi faire. Voilà, lost. Un mec bien, tu parles. Bien, on est arrivé. J'la laisse descendre et je fouille mes poches à la recherche de mes clés. J'peux pas m'empêcher de la surveiller du coin de l'oeil. J'peux pas m'empêcher d'être inquiet. Si elle meurt, de quoi elle me parle. « Tu ne vas pas mourir Sherlyn. » Non s'il te plaît. J'ai bien trop besoin d'elle. Alors je lui prend la main et je la guide à l'intérieur. Je la pose sur le canapé lentement. « J'vais te chercher un aspirine. Allonges toi. » J'vais à la cuisine pour chercher ça, un verre, un cachet, de quoi la soulager.
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Lun 10 Nov - 22:35

Assise sur le fauteuil, elle n'osait bouger. Elle n'osait parler. Sherlyn avait l'impression que si elle ouvrait la bouche, elle allait encore sortir une bêtise. Alors elle décida de se terrer dans son mutisme, espérant qu'on l’exaucerait, et qu'elle puisse enfin disparaître de la surface de la terre. Ses yeux toisèrent pendant un instant l'endroit. Cela faisait plusieurs mois, qu'elle n'était pas venue ici, et elle put constater, que rien n'avait changé. La jeune femme sortit de sa rêverie, lorsque Timothy apparut de nouveau. Elle n'avait pas les idées très claires en cet instant. Elle n'avait pas les idées, mais pourtant elle savait. Elle savait, qu'elle éprouvait encore quelque chose de très fort pour lui. Quelque chose, qu'elle aurait voulu enterrer, mais que son cœur refusait d’effacer. C'était comme ça. C'était la vie, et dans le fond, nous n'étions point maître de nous-même. « Merci. » Murmura-t-elle, lorsqu'il vint lui donner une aspirine, pour calmer ses douleurs. Mais il ignorait. Il ignorait à quel point il avait tout faux. Il était là, auprès d'elle, et c'était lui qui avait tout provoqué ; il avait tout gâché. Il avait tout gâché, mais pourtant, elle le connaissait et elle savait qu'il devait probablement avoir une bonne raison. Et même si cela lui faisait du mal, Sherlyn se devait de s'y résoudre.

« Pourquoi ? » Venait-elle de faire ça ? Venait-elle de poser cette question ? Sherlyn était conscience, d'avoir commis une lourde erreur, mais elle se surprit à rester impassable. Le voir là. En face d'elle, lui faisait décidément perdre la tête. Il avait toujours eu raison d'elle ; toujours. Sherlyn s'était toujours sentie stupide face à lui. Visiblement, ce jour n'échappait pas à la règle ; quelle belle manière d'être stupide. Mais il la connaissait par cœur, et bien qu'elle soit alcoolisée, il se doutait bien que cette question avait dû la turlupiner. Cette question scellerai probablement à tout jamais sa crédibilité. Sherlyn lui avait fait croire qu'elle s'en fichait. Qu'elle se fichait de cet abandon, y semblant imperméable. « Tu ne m'as jamais donnée d'explication, et je t'ai laissé partir sans rien dire. » Elle était folle. Elle était folle à lier. Si elle avait eu le pouvoir de marcher, Sherlyn se serait probablement enfuie en courant. Mais ce qui était dit, était dit, et elle ne pouvait retourner en arrière. Leur relation était déjà chaotique, et cela ne pouvait nullement être pire de toute façon. La jeune femme détourna son regard, ne pouvant soutenir le sien ; c'était plus fort qu'elle. Douce ironie, lorsque l'on pensait, qu'elle serait capable de le regarder pendant toute une éternité.
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Timothy S. Jones

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posté Mer 12 Nov - 23:23

Pourquoi ? Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi toi ? Pourquoi moi ? Pourquoi nous ? Pourquoi la grand mère dans la rue ? Pourquoi le chien est gris ? Il y a tellement de pourquoi et elle, elle précise pas le sien. Même si j'me doute bien, ouais j'imagine duquel il s'agit. J'ai pas spécialement envie d'y croire, parce que j'ai pas envie de me justifier. C'est vrai, qu'est ce que j'vais lui dire ? En vrai c'est tes parents qui peuvent vraiment pas me voir en peinture alors ils ont tout fait pour que j'te foute la paix. Ouais t'as raison, trop bonne idée. Ou pas. Comme si elle allait compatir en plus. C'est vrai, j'aurai pu leur tenir tête, encore. Mais non, non j'ai lâché. J'leur ai donné raison, parce que j'étais fatigué. Parce qu'au fond ils avaient raison. Parce que j'suis pas un type bien. Parce que c'est comme ça Sherlyn. Qu'est ce que tu veux que je te dise. Je viens lentement m'asseoir face à elle, et je pose mon regard sur ton visage. Je ne sais pas depuis quand je ne l'ai pas regardé d'aussi près, de cette façon. Elle manque. Putain elle me manque.

Non, je n'ai jamais donné d'explications. Et j'me suis toujours dit que j'aurai pas à le faire. Mais pour ça j'aurai du migré, m'éloigner, partir ou mourir. Merci Sherlyn de ne pas avoir cherché. C'est vrai, depuis j'aurai pu chercher une explication, plausible valable. Mais j'en ai pas. Non j'en ai pas. Je l'aime, comme un con, ouais. Mais j'l'ai quitté, parce qu'on m'a gentiment demandé d'le faire. J'suis vraiment un bouffon des fois. Alors là j'vais lui dire quoi ? « Sherlyn je.. » Ouais c'est un début. Mais juste un début quoi. Faudrait penser à continuer, à donner une réponse claire. Qui puisse la satisfaire. Mais y en aura pas. Non, pourquoi y en aurait. Alors j'fais quoi. J'continue à faire en sorte qu'elle me déteste ? Est ce que j'lui dit quelque chose qui la rassurerait. Aller j'suis perdu. Bien paumé. « J'suis juste pas le type qu'il te faut. Un vrai petit con. C'tout ce que je suis. » Est ce que j'dois ajouté que j'me tape une meuf par soir où je sors ou pas ? Non, elle a dut le deviner ? 'fin j'sais pas. J'espère, j'ai pas envie d'lui dire. « Tu mérites mieux que moi Sherlyn. » Sortons les violons. Non, faut qu'elle me déteste, qu'elle me hais, ça sera plus simple. Je crois. « J'préfère avoir des plans culs qu'une relation sérieuse, c'pas pour moi. » Meuteur. En vrai, y a qu'avec elle que j'veux me poser. C'tout. Mais je vais pas lui dire.
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Sherlyn D. Fitzgerald

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posté Jeu 13 Nov - 21:53

Elle se contentait de le regarder. De le regarder, comme si elle ne l'avait jamais vu. Comme si son regard, était lié au sien. Comme s'il demeurait son seul point d'ancrage. C'était drôle la vie. L'humain possédait une capacité d'adaptation, qu'elle enviait parfois. Parce-qu'elle n'avait jamais réussi à s'habituer à son absence. Elle se trouvait pitoyable. Pitoyable, car il n'avait qu'une chose à dire, pour qu'elle lui retombe dans les bras. Mais Timothy ne l'aimait plus. Il ne l'aimait plus, c'était un fait. D'ailleurs, Sherlyn ne comprenait même pas pourquoi il l'avait aidé. Peut-être qu'il avait eu pitié, et que dans un élan de bonté, il avait décidé de la ramasser. Peut-être qu'elle oublierait tout le lendemain. Peut-être qu'elle oublierait son visage, qui n'avait jamais été aussi proche, depuis longtemps. La jeune femme ne put s'empêcher d'arborer un sourire amer, face à ses paroles. Face à cette excuse débile et incroyablement cliché. « Je mérite mieux ? Je pense que ce n'est pas à toi d'en juger, Timothy. » Répondit-elle, plus froidement qu'elle ne l'aurait voulu. Elle le sentait. Elle le sentait, qu'elle allait finir par exploser. Il n'avait pas le droit. Il n'avait pas le droit, de dire des choses pareilles. Sherlyn se demandait. Elle se demandait où toute cette déchéance avait bien pu commencer. Elle se demandait, où avait bien pu commencer ce gâchis.

Sherlyn prit ses paroles suivantes comme une claque dans la figure, une douche froide. « Tu mens. » Lâcha-t-elle, et cela demeurait presque une supplication. Non. C'était faux. Il mentait, et elle le savait ; elle l'espérait. Timothy n'était pas ce genre de garçon, elle se refusait d'y croire. Son regard s'était cependant détourné du sien, comme si il l'insultait. Sherlyn aurait voulu hurler, mais pourtant elle essaya tant bien mal de rester stoïque, face à ses révélations ; il la décevait. La jeune femme se releva difficilement. Sa tête tournait encore, mais au moins, elle arrivait à mettre un pas devant l'autre. Dehors, le ciel noir et brumeux s'était soudainement couvert, et un violent orage gronda, reflétant parfaitement son humeur de l'instant. Ses yeux rencontrèrent à nouveau ceux de son bourreau, sans qu'elle ne sache faire disparaître cette trace d'amertume qui entachait son regard. « J'ai envie de te gifler. » Finit-elle par avouer. « Mais au lieu de cela, je vais m'en aller. Tu auras tout le loisir de faire comme si je n'existais pas, comme tu le fais si bien d'habitude. » Elle haussa les épaules, et se dirigea vers la porte. Pour dire vrai, elle n'espérait même pas qu'il la retienne ; elle s'en foutait. « Je te souhaite quand même de trouver le bonheur, tu le mérites. » Ajouta-elle, se retournant une dernière fois. Qu'avait-il de plus horrible, que d'espérer que la personne aimée, puisse enfin trouver le bonheur, avec quelqu'un d'autre que nous.
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Timothy S. Jones

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posté Jeu 13 Nov - 23:26

C'est vrai, c'est pas à moi d'en juger. C'est pas moi qui l'aie décidé. Tu diras merci à tes vieux. C'est eux, qui ont décidé. Pas moi. Alors ouais, j'devrais pas dire ça. Mais qu'est ce que je peux dire d'autre sérieux. Putain ça me saoule ça y est. Non, ne soupires pas. Restons calme, soyons sérieux. Même si elle me croit déjà pas. Bien sûr que je mense. T'as vu jouer ça où que j'étais ce type de mec. Enfin, j'le suis devenu depuis que je l'ai plus elle. Depuis qu'elle ne m'appartient plus. Depuis que j'ai choisi de les écouter. Un jour j'apprendrais à être moins con. Un jour ouais. Bref, elle veut pas me croire, comme elle veut, j'sais même pas quoi lui dire. Non je mens pas. Tellement peu crédible. C'est dingue comme j'ai juste envie de tout lui balancer, tout lui dire. Toute la vérité. A quel point ils m'ont gavé. A quel point j'ai mal, putain. A quel point elle me manque. Mais non, non je peux pas. Parce que je suis toujours pas digne d'être avec elle. Parce qu'ils vont recommencer. Parce que je sais pas, si j'ai envie de les affronter maintenant ou pas. Au fond je devrais pas m'en soucier. c'est elle que je veux, pas eux. Et je me suis jamais préoccuper du regard des autres, mais eux.. J'sais pas. J'voulais qu'ils la détruisent, alors c'est moi qui le fait, comme un bouffon.

Ouais, gifle moi, j'arrêterai peut être de dire de la merde. Le ventre qui se tord, le coeur en compote, j'ai juste envie de la retenir. De la retenir et de la garder avec moi, pour toujours. Mais non, non l'imbécile que je suis ne dit rien. J'reste silencieux. Elle va se barrer et j'aurai raté la seule occasion que j'avais de renouer avec elle. C'est ridicule il pleut dehors, elle tient à peine debout. A quoi elle joue. Elle veut vraiment partir. En même temps qui ne voudrait pas, s'éloigner de toi, abrutit. Un sourire amer déchire mon visage. Le bonheur, tu parles. Je l'ai perdu avec elle. J'le cherche pas. J'en veux pas. C'est elle mon bonheur, ma vie. Mais j'suis pas capable de lui rendre. J'suis pas capable de la combler. Alors je joue au con. Et ça la détruit, un peu plus chaque jour, je le sais. Et plus le temps passe, plus j'attends, et plus j'me dit que ça sera trop tard, le jour où ils décideront de me faire confiance. Ouais, ça sera trop tard. « J'en ai rien à battre du bonheur, j'en veux pas. » Pas sans toi. Mais ces mots là, j'les garde pour moi. Alors je prends mon téléphone et j'lui appelle un taxi, parce que ça me ferait bien chier de la laisser rentrer dans cet état, toute seule. Elle serait capable de se faire violer dans un coin de rue. Chance, y en avait un tout près. Alors j'la raccompagne, j'vérifie qu'elle y monte dans ce taxi et je la regarde s'éloigner. Encore une fois.
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